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Parmi la dizaine de constructeurs automobiles présents à Las Vegas, on n’a remarqué aucun Français. Alors que l’enjeu est d’importance et que le secteur automobile est celui qui a été le plus impacté par les progrès technologiques.
Les effets les plus immédiats ont pour noms InBlue, Gateway, Blue Link ou Mobile Key et sont signés par l’équipementier français Valeo, son homologue allemand Continental, Hyundai et Audi : ce sont des applis qui remplacent les clés de voiture, à télécharger sur son smartphone ou sa montre connectée ; il suffit d’approcher l’appareil de la portière pour ouvrir le véhicule et le mettre en marche, entre autres fonctionnalités. Ces clés virtuelles sont attendues dès l’année prochaine.
Mais le futur de la voiture va bien au-delà du smartphone et passe par la multiplication des capteurs et de vastes réseaux de caméras et d’écrans capables de comprendre son environnement. En présentant deux nouveaux ordinateurs embarqués, pour le pilotage automatique et pour la création de systèmes de bord numériques, le patron de NVIDIA Corporation, spécialiste des processeurs et cartes graphiques, a asséné : « Les supercalculateurs mobiles seront des outils majeurs de la voiture de demain. »
On s’avance donc à grands pas vers la voiture autonome 2.0, dans laquelle on se laisse conduire après avoir choisi sa destination. Les prototypes de plusieurs marques l’ont déjà fait. Ainsi le splendide concept-car F015 Luxury of Motion, qui préfigure la Classe S de Mercedes-Benz, une limousine où conducteur et passager font pivoter leurs sièges de 180° pour converser avec les passagers arrière tandis que la voiture continue d’avancer. Si l’horizon prévu par Daimler est 2030, Valeo annonce une adaptation de série de son Cruise4U dès 2016 (avant même l’indispensable modification de la législation sur les véhicules autonomes, qui n’est pas prévue avant deux ans) ; élaboré avec Volkswagen et conçu pour évoluer en conduite urbaine ou suburbaine, le concept-car a roulé « tout seul » dans les rues de Las Vegas. Le constructeur d’Ingolstadt Audi a, quant à lui, invité plusieurs journalistes à effectuer le voyage depuis la Silicon Valley jusqu’à Las Vegas dans « Jack », le surnom de son A7 Piloted Driving, soit près de 900 km en deux jours et sans l’intervention d’un pilote sur voies rapides. À suivre.
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