* Le Grand Palais (1) rouvre le 1er juillet avec une exposition immersive qui fait revivre la ville de Pompéi, détruite par une éruption du Vésuve en 79 après J.-C. Une cité romaine florissante, fondée au VIIe siècle avant J.-C., qui vit de son commerce maritime et de l’agriculture.
Les fouilles ont débuté en 1748, libérant 44 des 66 hectares de la ville, entourée d’un mur d’enceinte au tracé régulier, avec ses rues pavées, ses édifices publics, ses habitations et ses commerces, son forum, son amphithéâtre et le théâtre. À la suite de l’écroulement de la maison des Gladiateurs en 2010, un chantier de mise en sécurité et restauration a été lancé.
C’est toute cette histoire, avec les dernières découvertes, qui font l’objet de l’exposition. Présentation de la ville reconstituée et immersion dans l’éruption à partir d’images prises par des drones et de synthèse, splendeur des fresques qui décoraient les plus belles villas, quotidien des Pompéiens avec les copies de quelques moulages des victimes, réalisés dès 1863.
* Réouverture également le 1er juillet pour le Centre Pompidou (2), avec « Christo et Jeanne-Claude - Paris ! ». Les années parisiennes du couple (1958-1964) sont essentielles dans leur travail, qui passe du tableau à l’empaquetage, l’appropriation sculpturale de l’espace, la création temporaire.
« Le Rideau de fer », rue Visconti à Paris, réalisé en 1961 avec des tonneaux métalliques, en réaction à l’édification du Mur de Berlin, est la première installation dans l’espace public qui bouche une rue.
Christo et Jeanne-Claude conçoivent alors le projet du Pont-Neuf, devenu « une œuvre d’art à part entière » en 1985 et même celui de l’Arc de Triomphe, sur la place de l’étoile, qui devrait être concrétisé en 2021.
Pour le Bulgare Christo, décédé le 31 mai à New York, à 84 ans, « ces œuvres ne sont visibles qu’une fois dans une vie mais restent gravées dans les mémoires (...) Cet aspect est essentiel dans notre démarche et rappelle un principe résolument humain : rien ne dure éternellement et c’est là toute la beauté de la vie. »
* Au musée d’Orsay (3), James Tissot (1836-1902), « l'ambigu moderne ». Le peintre est de formation classique, ses amis sont les modernes, Manet, Degas, Whistler. Après la Commune et son départ à Londres, il devient avec grand succès le chroniqueur de la société victorienne. De retour à Paris, en 1882, il se consacre à l’illustration de la Bible, adoptant l’estampe, l’émail cloisonné, la photographie, l’illustration. Un renouvellement, loin de l’image de dandy qui lui est souvent accolée !
(1) Jusqu'au 27 septembre, grandpalais.fr (2) Jusqu'au 19 octobre, centrepompidou.fr (3) Jusqu'au 13 septembre, musee-orsay.fr
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