* Galerie Italienne, « Instantanés » d’Andy Warhol (1928-1887). Le grand artiste du pop art américain accueillait ses visiteurs, à la Factory, avec son Polaroid. On retrouve donc des portraits, y compris de lui-même, parmi les 50 photos exposées en provenance de la collection James Hedges (polaroids, tirages argentiques, photomatons, séries et collages). Défilent Basquiat, Robert Mapplethorpe, Keith Haring, Jean-Paul Gaultier, Liza Minnelli, Paloma Picasso, Gianni Agnelli… Outre les portraits, des natures mortes, des fleurs, des assemblages de chaussures et des nus de la série « Sex Parts & Torsos », sans oublier ses dernières créations, les « Stitched Photographs », des tirages photographiques en noir et blanc cousus les uns aux autres (jusqu’au 10 avril, galerieitalienne.com).
* Galerie David Zwirner, l’Allemand Thomas Ruff, né en 1958. Formé à la fameuse école de photographie du couple Becher à Düsseldorf, il explore toutes les techniques de la photo. Pour ses tableaux chinois, il retravaille en les pixélisant les photos publiées dans la version française d’un périodique du Parti communiste chinois. Il reconstruit des images datées idéologiquement avec une technologie de pointe. Une manière de poursuivre son exploration de l’art de la propagande (jusqu’au 20 mars, davidzwirner.com).
* Galerie Sit Down, « Roches, littoral de la Manche », par Aurore Bagarry, née en 1982, qui travaille avec une approche géologique sur l’empreinte de l’eau sur le paysage. Elle explore l’érosion de la côte française de Calais à Brest et de la côte anglaise de l’autre côté alors que le niveau des mers s’élève. Cadrage serré, relevé topographique précis, associés à une grande variété de couleurs pour ces paysages frontières (jusqu’au 17 avril, sitdown.fr).
* Galerie Perrotin, Jens Fänge, « Inner Songes ». L’artiste, né en 1965, associe dans un espace indéfini des éléments d’architecture, des visages, des corps renversés, des tableaux dans le tableau, des escaliers, des chats… L’harmonie de la gamme colorée donne une certaine unité à cet ensemble silencieux, qui reste cependant étrange. Une exploration de l’inconscient inspirée de Giorgio de Chirico et de photos de police prises sur les lieux de crimes (jusqu’au 27 mars, perrotin.com).
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