ON AVAIT CRU comprendre que Dacia était une marque « low cost », bon marché, pour parler français. C’est toujours le cas. Plus le temps passe et plus Dacia se fond dans le moule de la voiture moderne sans dévier de sa trajectoire initiale basée sur le concept du strict nécessaire au meilleur prix. Qui s’en plaindra ?
Face à une Sandero et plus encore en présence d’une Stepway, on reste scotché. C’est une affaire entendue, la première n’a pas le charme d’une DS3 ou d’une Mini. Mais elle n’a pas à rougir devant la glace. Avec sa silhouette de baroudeuse, ses barres de toit et son écran tactile planté au milieu d’une planche de bord pas mal ficelée du tout, la seconde pourrait presque se prévaloir du label « Life Style ». En dix ans, Dacia a progressé à pas de géant tout en continuant à casser les prix.
Pour élargir le spectre de leur clientèle, la Sandero et la Stepway ont accepté de se remettre en question. Face avant rassurante, feux arrière carrés, intérieur revisité, cerclage des cadrans, connectique améliorée, revêtements et plastiques de bonne facture (à l’exception des contreportes), les deux frangines ont l’air de petites princesses endimanchées.
Le symbole de ce nivellement par le haut, c’est la présence du système Media Nav installé pour la première fois sur le Lodgy et le Dokker : écran tactile de 18 cm qui permet de passer de la radio à la navigation (affichage en 2D ou 3D) sans se compliquer la vie, technologie Bluetooth, prise USB ou Jack pour les appareils nomades. Impensable il y a dix ans.
Au menu équipements figurent le limiteur et le régulateur de vitesse, l’aide au parking arrière, le contrôle de la trajectoire, désormais obligatoire, l’ABS, etc. Une gamme d’accessoires permet d’ajouter du beurre dans les épinards.
Sur route, la surprise est totale. Notamment au niveau de l’insonorisation, en nets progrès. Au volant, le bilan est très positif. En utilisant le couple, on roule sans trop consommer. Tout est relatif, car si on tire sur la mécanique, la jauge s’affole un peu.
Confortable, spacieuse, bien pourvue en version Prestige, la Stepway, la seule pour l’instant à proposer ce niveau de finition, et la berline sont ce qu’il est convenu d’appeler de bonnes affaires. L’an prochain, un break inédit viendra renforcer l’offre Dacia. En 2014, ce sera ensuite au tour du Duster de faire un brin de toilette. Entre temps, Dacia nous aura peut-être concocté d’autres bonnes surprises.
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