En tête d'affiche cette semaine, « la Finale », premier long métrage, après plusieurs scénarios pour d'autres, de Robin Sykes, Grand Prix du festival du film de comédie de L'Alpe d'Huez et prix d'interprétation pour Thierry Lhermitte. Ce dernier incarne un grand-père atteint par la maladie d'Alzheimer. Son petit-fils (Rayanne Bensetti) est seul pour s'en occuper mais ne veut pas renoncer à sa finale de basket qui a lieu à Paris.
Après « la Vie d'Adèle », palme d'or à Cannes en 2013, Abdellatif Kechiche s'est lancé dans une grande entreprise, dont le premier volet « Mektoub My Love : Canto Uno » dure déjà près de trois heures. S'inspirant très librement de « la Blessure, la vraie », de François Bégaudeau, il suit l'été sensuel de jeunes gens à Sète, dans les années 1990, autour d'un apprenti scénariste revenu de Paris pour les vacances. On aime beaucoup ou pas du tout cet « hymne à la vie, à l'amour, aux corps, à l'avenir », ainsi que le définit Kechiche.
Moins discuté, « la Prière », de Cédric Kahn, met en scène un jeune toxicomane qui rejoint une communauté d'anciens drogués isolée dans la montagne, où l'on soigne par la discipline, l'amitié et la prière. Un rôle qui a valu à Anthony Bajon le prix d'interprétation masculine au récent festival de Berlin.
Autre film primé, au festival du film fantastique de Gérardmer ainsi qu'à Locarno, « les Bonnes Manières », des Brésiliens Juliana Rojas et Marco Dutra. Une infirmière des quartiers pauvres de Sao Paulo est engagée par une femme enceinte des beaux quartiers pour s'occuper du bébé. La future mère est sujette à de violentes crises de somnambulisme... (interdit aux moins de 12 ans).
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