* À Paris, au Jeu de Paume, « Jean Painlevé. Les pieds dans l'eau ». Biologiste, spécialisé en anatomie comparée, le cinéaste commence par observer la plage et la faune marine à marée basse en Bretagne. Crabes, crevettes, oursins, étoiles de mer, puis hippocampes et pieuvres. Chez les animaux translucides comme la daphnie, agrandie 150 000 fois, c’est une étude anatomique et physiologique. Entre documentaire et fiction, didactisme et poésie, les images aux formes abstraites ne pouvaient laisser indifférents les surréalistes, qui y trouvent « un réalisme fantastique et poétique ». Puis il filme les œuvres de Calder, met en scène le système solaire, colorise ses anciens films, tente l’abstraction avec un film sur les cristaux liquides, mais reste dans la poésie avec l’acera, limace de mer, qui danse en musique. (Jusqu'au 18 septembre, jeudepaume.org)
* À Bordeaux, au musée des Beaux-Arts, avec le concours du musée d'Orsay, rétrospective Rosa Bonheur pour le bicentenaire de sa naissance. Formée par son père, Rosa a consacré sa vie, avec un succès international, à la peinture animalière. « Je ne me plaisais qu’au milieu de ces bê̂tes, je les étudiais avec passion dans leurs mœurs. Une chose que j’observais avec un intérêt spécial, c’était l’expression de leur regard : l’œil n’est-il pas le miroir de l’âme pour toutes les créatures vivantes ? » Elle parcourt les pâturages français, se fait connaître dès 1853 au Salon avec « le Marché aux chevaux ». Chez elle on trouve des mouflons, cerfs, biches, isards, sangliers, moutons, chevaux, bœufs et même des lions. En 1889, elle se passionne pour le Wild West Show et immortalise Buffalo Bill. Elle est la première femme artiste à recevoir la Légion d’honneur. Les 200 œuvres présentées et ses portraits en pied d’animaux témoignent de son ambition d’élever la peinture animalière à celle d’histoire. (Jusqu'au 18 septembre, musba-bordeaux.fr)
* À Marseille, à la Villa Méditerranée, réplique de la grotte Cosquer, découverte en 1985 par le plongeur Henri Cosquer à 37 mètres de fond. Des empreintes de main y ont été laissées il y a 33 000 ans par un Homo sapiens. Au cours des 10 000 années suivantes, y sont dessinés des chevaux, aurochs, antilopes, cervidés, pingouins, phoques. Au total 200 figures animales. Une reconstitution à l’identique des panneaux ornés de la grotte fait revivre l’histoire et cette formidable aventure. (grotte-cosquer.com)
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