La Giulia et le Selvio sont les seuls rescapés d’une gamme Alfa Roméo qui s’enrichira en 2021 d’un deuxième SUV, le Tonale, puis un an plus tard d’un petit frère. C’est en tout cas ce que prévoit le plan élaboré par feu Sergio Marchione avant que PSA et FCA (Fiat Chrysler Automobiles) ne convolent en justes noces.
Si Carlos Tavares a réaffirmé son intention de conserver Alfa dans le portefeuille de la nouvelle entité franco-germano-italo-américaine, certaines zones d’ombre subsistent. Quel rôle sera dévolu à la marque Fiat, qui vient d’annoncer la naissance de la 500 et de la Panda en mode hybride et le lancement de la 500 électrique ? Pour Lancia, qui survit en Italie avec la seule Ypsilon, le clap de fin a retenti depuis belle lurette.
Pour Alfa Romeo, vieille dame respectable de 110 ans, 2020 s’apparente donc à une année de transition. Depuis les retraites effectives de la Giulietta et de la Mito, la Giulia et le Stelvio assurent le spectacle avec plus ou moins de réussite au plan commercial. Leurs qualités ne sont pas en cause. Sauf que le secteur des berlines, phagocyté par les Allemands, est quasiment sinistré. À l’inverse, celui des SUV bat record sur record. Mais les mesures visant à pénaliser les plus polluants et les plus chers ne vont pas faciliter la tâche du Stelvio. Pour maintenir ses fans sous pression, Alfa a décidé de jouer la carte de la sportivité, en y ajoutant un zeste d’élégance et une grosse dose de connectivité.
Technologie embarquée
En ce début d’exercice, la Giulia et le Stelvio bénéficient de notables améliorations en ce qui concerne la technologie embarquée, l’infodivertissement, l’ergonomie et les systèmes de conduite autonome de niveau 2, comme le maintien à distance et dans la voie, la détection des angles morts, la reconnaissance des panneaux de signalisation, le régulateur de vitesse actif, le détecteur de somnolence.
En appoint, la Giulia et le Stelvio héritent de série d’un écran 7 pouces TFT repositionné au centre de la planche de bord et d’un second tactile de 8,8 pouces, au graphisme optimisé permettant à l’utilisateur de créer sa page d’accueil donnant accès à la radio, au téléphone, à la climatisation, au navigateur, aux aides à la conduite et aux services connectés. Lesquels sont au nombre de 7 : localisation et assistance routière en cas d’accident ou de panne, alerte en cas de vol, contrôle des paramètres de la voiture, maintien à distance, recherche de destinations ou de points d’intérêt, alerte trafic.
Le cuir, les inserts, les encadrements de vitres chromés, le volant redessiné, les sièges chauffants électriques viennent en complément. Les projecteurs à LED, remplacés par des phares adaptatifs au xénon, font hélas défaut.
Pour mieux cerner les aspirations de ses clients, Alfa a par ailleurs reconfiguré sa structure de gamme. Les finitions d’accès adoptent les patronymes Giulia et Stelvio. Celles figurant à l’étage supérieur prennent les appellations Super, Ti, Sprint et Veloce. Une version Quadrifoglio suivra.
La Giulia et le Stelvio sont commercialisés en essence 200 et 280 ch, ainsi qu’en diesel 136, 160, 190 ch et 210 ch en propulsion ou transmission intégrale Q4, dans une fourchette de prix comprise entre 36 700 et 59 400 € pour la berline et 41 500 et 62 600 € pour le SUV.
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