La page Kadjar est définitivement refermée. Sans regrets. Martyrisé par le Peugeot 3008 tout au long de son règne, le cousin du QashqaI n’a jamais su trouver la parade pour freiner les ardeurs de son rival franc-comtois. Pour assurer le relais, Renault est reparti d’une page blanche, avec un cahier des charges ambitieux. Nouveau patronyme, nouvelle plateforme, hybridation généralisée, bond en avant en termes de qualité, équipements à gogo, aides à la conduite (32 au total), digitalisation, matériaux nobles (bois, cuir, alcantara), le tout dans une ambiance techno. L’Austral (4,53 m, 1,62 m sous la toise, garde au sol 180 mm) coche pratiquement toutes les cases. Il pousse même le souci du détail jusqu’à installer un repose-main coulissant à l’intention du conducteur. Un gadget ? Pas du tout. Au fil des kilomètres, on mesure son utilité.
Sur le plan modularité et praticité, il n’arrive toutefois pas à la cheville du Citroën C5 Aircross. Il hérite certes d’une banquette 1/3-2/3, de sièges coulissant individuellement sur 16 cm, mais pas d’un plancher plat une fois repliés. L’accès aux informations s’effectue à partir de deux écrans couleur tactiles de 12 pouces (9 pouces en entrée de gamme). L’affichage tête haute, le système Drive Assist actif incluant le régulateur de vitesse adaptatif, le freinage automatique d’urgence, la reconnaissance des panneaux, la fonction Stop and Go avec redémarrage automatique dans les embouteillages contribuent à la sécurité. À ces éléments s’ajoutent l’alerte de dépassement de vitesse, le système de parking mains libres semi-automatique, la caméra 3D vision 360°, l’avertisseur d’angle mort et l’éclairage LED adapté aux conditions de circulation et à la météo. Le Drive Control (4 roues directrices), le toit panoramique et l'éclairage Matrix LED Vision viennent en complément sur les finitions Iconic Plus et Esprit Alpine.
Au chapitre motorisations, le modèle de base 130 ch, boîte mécanique 6 rapports, sonne un peu le creux en termes de performance et n’est pas spécialement économique à l’usage. À l’étage supérieur, le moteur 160 ch, et plus encore le E-Tech full hybrid 200 ch en configuration Esprit Alpine, offrent des prestations bien supérieures en termes d’agrément de conduite. Quant au diesel, mauvaise nouvelle pour les gros rouleurs, il disparaît des écrans radar.
Les prix
– Mild hybrid 1,2 l 3 cylindres 130 ch 48 V, bvm 6 : de 33400 à 35900 €.
– Mild hybrid 1,3 l 4 cylindres 160 ch 12 V, bva : de 37400 à 40200 €.
– E-Tech full hybrid 1,2 l 3 cylindres turbo 200 ch, bva : de 40700 à 44900 €.
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