Mort, le moteur thermique ? Que nenni. Si les constructeurs ont mis le diesel au rancart (au moins pour les petites cylindrées), ils n’ont pas renoncé pour autant au moteur thermique essence. À l’instar de Fiat, Renault intègre dans sa gamme un nouveau bloc 1,3 l quatre cylindres essence turbo à injection directe, répondant aux critères imposés par Bruxelles depuis le 1er septembre.
Par une de ces facéties de l’histoire dont l’automobile a le secret, les ventes de véhicules neufs ne répondant plus aux nouvelles normes ont atteint des niveaux records en août ! Et on a tout lieu de penser que ces anticipations d’achat risquent d’avoir de fâcheuses répercussions sur les ventes d’ici à la fin de l’année.
Le moteur quatre cylindres essence 1,3 l TCe de Renault, décliné en 115, 130, 140 et 160 ch, associé soit à une boîte mécanique, soit à une boîte double embrayage EDC, a d’abord fait son apparition sur la Mercedes Classe A et le Scenic avant d’être glissé sous le capot du Captur et de la Mégane. Nul besoin de lire dans le marc de café pour deviner qu’il sera utilisé dans le futur par les autres membres de l’Alliance : Nissan, Dacia et Mitsubishi.
Ce bloc, développé en collaboration avec Daimler, reprend à son compte la technologie de revêtement des cylindres en vigueur sur la Nissan GT-R. Dans le but d’offrir un meilleur agrément de conduite mais aussi de baisser les consommations et les rejets de C02, les ingénieurs ont dopé la pression d’injection de 250 bars et travaillé sur la chambre de combustion pour favoriser le mélange air-essence. À bas comme à haut régime, les effets sur le couple sont patents. Ainsi, sur le Scenic 160 ch, le gain est estimé à 65 Nm.
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