LEUR TAILLE (environ 4 m) leur permet de se faufiler partout. Dans les centres villes, bien sûr. Mais aussi sur les routes de campagne. Les minimonospaces, ou « minispaces », n’ont pourtant pas toujours eu la cote auprès du public. Pas plus le Modus, relayé par le Grand Modus, que le Fiat Idea, la Lancia Musa et le prétentieux Peugeot 1007, équipé de portes coulissantes électriques, n’ont trouvé grâce auprès des amateurs. Seul l’Opel Meriva, avec ses portes à ouverture antagoniste, a connu le succès.
Le Ford B-Max risque fort de lui mettre des bâtons dans les roues. Sa conception intelligente, le fait qu’il soit à l’aise partout et qu’il ait un appétit d’oiseau devrait lui assurer un avenir radieux.
Il s’est pourtant fait désirer, le B-Max. Mais cela valait le coup d’attendre. Grâce à ses portes arrière coulissantes, l’absence de montant central, reconstitué lorsque les quatre portes sont fermées, l’héritier de la Fusion apporte en effet un vrai plus.
Sécurité.
Crédité de cinq étoiles au crash test Euro N’Cap, il fait largement jeu égal avec ses rivaux. Sa conception pouvait néanmoins faire craindre le pire dans le cas d’un choc latéral. Il n’en est rien.
Le B-Max offre un maximum de garanties. Outre les renforts qui contribuent à sa rigidité (50 % de la structure est en acier haute résistance), il propose sept Airbag, dont un pour les genoux, ainsi que des ceintures de sécurité arrimées dans les sièges avant. À cet arsenal, il ajoute un ESP, un système de prévention des collisions (Active City Stop) comparable à celui des Volvo et de la Volkswagen Up, actif jusqu’à 15 km/h et facturé en supplément (300 euros) à partir de la finition Trend. La technologie SYNC, avec fonction d’appel d’urgence, constitue une protection supplémentaire. Inclue dans un pack audio, elle ne coûte que 300 euros.
Les ingénieurs de Ford ont pensé à tout. Le B-Max ne se contente pas de préserver la vie de ses occupants. Il se plie à leurs quatre volontés. Même s’il n’est pas très haut sur « pattes », l’ouverture latérale (1,5 m) facilite l’installation à bord.
Comme il se doit, la banquette arrière est fractionnable selon la formule 60/40. Mieux, le siège avant passager se replie, offrant ainsi une longueur de chargement de 2,34 m et une surface plane sous laquelle se cache un compartiment supplémentaire. Un exploit quand on sait que le B-Max mesure 4,08 m, soit 6 cm de plus que feu la Fusion et 30 cm de moins qu’un C-Max court.
Contrairement à certains de ses concurrents, le B-Max arbore un physique avenant, hérité du C-Max et du S-Max. Bref, il n’a guère de défauts, à l’exception de son coffre dont le volume est limité.
Fabriqué à Craïova (Roumanie), il dispose d’une panoplie de moteurs complète, dont le fameux 1 l 3 cylindres EcoBoost, élu moteur de l’année. Ford commercialisera prochainement une boîte double embrayage d’abord associée au 1,6 l essence. Une perle de plus à la couronne d’un véhicule déjà bien né.
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