Fondé à l'aube des années 2000 par les musiciens sénégalais Abdoulaye Diabaté (piano), Moussa Sissokho (percussions) et Djeli Moussa Diawara, remplacé depuis par le Malien Cherif Soumano (kora), le Kora Jazz Trio a été un des premiers groupes à réaliser une forme de synthèse entre les musiques traditionnelles d'Afrique de l'ouest et le jazz. Une fusion nullement évidente, même si de très lointains liens historiques semblent exister entre les deux cultures.
Augmenté aujourd'hui de nombreux accompagnateurs, le trio, devenu au gré des enregistrements et des concerts un quintet ou un octet, poursuit son travail fusionnel, comme le démontre son dernier CD, « Part IV » (Cristal Records). Sur un répertoire largement composé par A. Diabaté, avec reprises d'une chanson de Paolo Conte et de « Moanin », immortalisé par les Jazz Messengers d'Art Blakey, il nous offre un sympathique voyage, tout en nuances, rythmes et climats, ponctués par de belles interventions à la kora. Un programme qui sera présenté sur scène le 15 mars à Paris, au New Morning.
Installé désormais à Paris, le bassiste/contrebassiste et chanteur sénégalais Alune Wade a participé à de nombreuses expériences musicales (Afrique, Cuba, etc.), parallèlement à sa passion pour le jazz et certains des meilleurs représentants de son instrument. Il cite volontiers parmi ses influences Paul Chambers, Charles Mingus, Eddy Gomez et surtout son idole, Marcus Miller, qui l'a invité plusieurs fois à se produire sur scène avec lui.
Métissages
Devenu leader, le bassiste, au son rond et à l'attaque franche très groovy, est également compositeur. Ces aspects apparaissent dans son nouvel album, « African Fast Food » (Label 10H10/Sony Music Entertainment). Ce projet est le fruit de multiples expériences et de métissages, des musiques de l'Afrique de l'ouest au jazz, toujours marqué par force rythmes, groove et parties chantées dans plusieurs langues. Le tout avec un invité, le rappeur Oxmo Puccino. À découvrir en direct les 5 et 6 avril au Duc des Lombards, à Paris.
Originaire du Bénin, le guitariste Lionel Loueke, considéré comme un des meilleurs de sa génération, a une carte de visite impressionnante. L'instrumentiste surdoué (et accessoirement vocaliste) peut se targuer d'avoir notamment joué avec Terence Blanchard, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Marcus Miller, Sting, Santana, Dianne Reeves ou, plus récemment, Chick Corea et Steve Gadd.
Toujours à la recherche de nouvelles expériences et sensations, le musicien vient d'enregistrer « Obsession » (Obsessions/Membran) avec la chanteuse/compositrice/guitariste Céline Rudolph, dont le parcours vocal s'étend du Brésil au jazz (elle a chanté avec Lee Konitz et David Liebman, entre autres) en passant par l'Afrique occidentale. Une étonnante et insolite rencontre, qui débouche sur des horizons musicaux à la fois complexes et ensorcelants.
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