Le Countryman troque son statut de SUV urbain pour celui de crossover familial. Cette métamorphose se traduit par un bonus de 19 cm en longueur (4,299 m, dont 7,5 cm pour le seul empattement), 3 cm pour la largeur et une minoration de 4 cm pour la hauteur.
Capot plat, face avant verticale, calandre hexagonale, phares ronds, porte-à-faux avant et arrière courts, barres de toit, le Countryman réussit son examen de passage. Y compris en termes de praticité et de modularité. Volume de coffre bonifié (de 450 à 1390 l), banquette 40/20/40, coulissante sur 13 cm, dont chaque élément est inclinable et rabattable individuellement, assise de coffre réglable en Picnic Bench, c’est clairement la cellule familiale qui est visée.
À bord, le cadran central doté d’un écran tactile de 8,8 pouces perpétue la tradition des Mini d’antan. Critiqué pour sa suspension revêche, le Countryman fait amende honorable. Le train avant et la direction précise ajoutent au bonheur du conducteur et des passagers.
Comme de bien entendu, le Countryman décline un ensemble de motorisations 3 et 4 cylindres parfaitement adaptées à son profil. Avec 192 ch sous le capot, voire 211 en version John Cooper Works, une boîte auto 8 rapports et une transmission permanente, on se laisse volontiers griser. Cela dit, le « petit » 3 cylindres 136 ch 4X2 est loin d’être ridicule.
Au chapitre équipements, l’affichage tête haute, la commande électrique de hayon et même la navigation sont facturés en option ! Quid d’un détecteur d’angle mort ? Il paraît que le client n’est pas demandeur. Sauf si on lui propose ! Globalement, le Countryman réussit sa mue. Mais au niveau des tarifs, il n’y va pas de main morte (de 26 900 à 39 600 €). En juin sera lancée une version hybride rechargeable (224 ch All 4, 38 400 €).
Un ours bien léché
Après nous avoir fait le coup de l’abominable homme des neiges avec le Yeti, en attente de renouvellement, Skoda nous emmène au zoo pour y admirer le Kodiaq (le plantigrade d’Alaska et le SUV tchèque partagent le même patronyme) !
Le Kodiaq (4,7 m), cinq places de série (7 en option, facturée 820 €) se positionne en rival des Peugeot 5008, Renault Kadjar, Nissan X-Trail et bientôt du Volkswagen Tiguan AllSpace. Sous ses aspects bourrus et son imposante stature il est plutôt convivial, ouvert à toutes les propositions : coffre gigantesque (270 à 2 065 l), banquette coulissante sur 18 cm, vraie transmission 4X4 (le 5008 dispose d’un simple antipatinage renforcé), boîte DSG ou mécanique, mode neige, multiples aides à la conduite, connectivité, conduite semi-autonome (embouteillages), projecteurs full LED, assistance au remorquage couplée à l’attelage amovible à commande électrique et suspension pilotée.
Plus guerrier que séducteur, il ne ménage pas sa peine pour satisfaire aux besoins de la famille. L’austérité qui règne à son bord est compensée par la qualité des matériaux, les ajustements et les petites astuces, spécificité Skoda. Ainsi, au porte-ticket de stationnement fixé sur le pare-brise, la marque tchèque a ajouté des protections de bords de portière permettant de préserver l’intégrité physique de son voisin de parking. Il fallait y penser.
Le Kodiaq manque peut-être de charme comparé au 5008, mais il est d’une redoutable efficacité. Divine surprise, le petit moteur 1,4 l TSI 125 ch est loin d’être ridicule. Mais il va de soi que le 150 ch essence ou diesel, et plus encore le TDI 190 ch, conviennent mieux à son statut de dur à cuire. Prix de 32 050 à 41 650 €.
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