Elle est toujours prête à faire la fête. Depuis que BMW l’a prise sous son aile, la Mini a accédé au rang d’idole planétaire. Que reprochait-on à l’ancien cabriolet ? Un espace un peu chiche à l’arrière. Des tarifs élitistes et une liste d’options épaisse comme le « Who’s Who ». Sur le premier point, elle fait amende honorable. Sur le deuxième, elle campe sur ses positions. Il est vrai qu’elle peut se le permettre.
Au moment de fêter ses 23 printemps, la Mini augmente la voilure : + 98 et + 44 mm en longueur et en largeur, + 38 et + 30 mm pour l’espace aux jambes et aux épaules. Sa silhouette n’a guère changé. Roues disposées aux quatre coins, projecteurs ronds, calandre hexagonale, elle promène ostensiblement son air canaille.
Au menu dégustation figurent l’ouverture à distance de la capote en toile, via la clé ou en roulant (30 km/h maxi), en 18 secondes chrono, la fonction de chargement « easy load », l’appel d’urgence, de série à partir de la version Cooper S, l’affichage tête haute, intégrant la navigation, la lecture des panneaux de signalisation, les données du régulateur de vitesse et du répertoire téléphonique.
Liste à laquelle s’ajoutent la caméra de recul, le capot actif, les arceaux anti-retournement intégrés, le système anticollision piéton et le freinage d’urgence. En sus, la chérie de ces dames, et parfois de ces messieurs, décline une gamme de moteurs, paisibles (116 ch diesel, bientôt un 102 ch pour la One) ou plus polissons, dont deux sont frappés d’un malus, celui de la Cooper S 192 ch (500 €) et celui de la John Cooper Works 231 ch (1 600 €), punitions ramenées à 150 et 250 € avec le concours de la boîte automatique 6 rapports.
Épatante machine à distiller du plaisir, la Mini cabriolet n’est toutefois pas exempte de reproches. On fait ici référence à la visibilité arrière. Capote en place, le bilan n’est pas fameux. Et une fois dépliée, c’est pire ! L’usage des rétroviseurs extérieurs et de la caméra de recul comble partiellement ce désagrément. Avec un détecteur d’angle mort, c’eut été mieux encore. La prochaine fois peut-être.
Parmi les moteurs disponibles, le 136 ch de la Cooper fait largement l’affaire. Les trois modes de conduite, Sport, Medium et Green, permettent de modifier les paramètres de la course de la pédale d’accélérateur, de la direction et de l’amortissement.
Un programme de personnalisation baptisé « Mini Yours », un kit de carrosserie John Cooper Works, de nouvelles selleries, 15 types de jantes (de 15 à 18 pouces) ainsi qu’une capote « Union Jack » (650 €) complètent l’arsenal séduction. La Mini ne se refuse rien.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série