« Si tu ne viens pas à la musique, la musique viendra à toi », dit la Philharmonie de Paris, qui rappelle qu'en guise de « kit de survie musical », tous ses anciens concerts sont disponibles sur son application PhilharmonieLive, sans compter des playlists et une visite virtuelle de son Musée de la musique sur son site (philharmoniedeparis.fr).
L'Opéra de Paris, qui vit une saison noire après une grève historique à laquelle s'ajoute la fermeture, a mis en place un programme en streaming gratuit sur son site et en collaboration avec Culturebox. Sept opéras ou ballets, chacun disponible pendant six jours jusqu'au 3 mai, à commencer par la toute récente production de « Manon » (operadeparis.fr).
Le Metropolitan Opera de New York rediffuse également gratuitement des productions sur son site, pour, selon les termes de son directeur général Peter Gelb, « offrir une consolation lyrique à tous les amateurs d'opéra en ces moments extraordinairement difficiles ». Ce vendredi « la Fille du régiment », samedi « Lucia di Lammermoor » et dimanche « Eugène Onéguine » (metopera.org).
L'Opéra de Vienne et de Munich font de même. Et le prestigieux Philharmonique de Berlin donne libre accès pour un mois à son Digital Concert Hall, généralement payant, soit 600 concerts, dont 15 avec le nouveau chef Kirill Petrenko (berliner-philharmoniker.de/en/).
Expos virtuelles
À défaut d'aller dans les musées, l'art est plus que jamais accessible sur Internet. Entre bien d'autres, les musées de la Ville de Paris mettent en ligne de nombreuses œuvres, dont certaines peuvent même être téléchargées, et des expositions virtuelles, comme « l'Ombre et la Lumière », le fond de peintures en grisailles de la Maison de Victor Hugo (parismuseescollection.paris.fr).
Les musées du Vatican proposent sept visites virtuelles, dont la Chapelle Sixtine et les Chambres de Raphaël à la Chapelle Nicoline (museivaticani.va). Le Metropolitan Museum of Art de New York invite à découvrir ses espaces filmés avec une caméra 360° (met.org/TheMet360)…
À voir et revoir
Côté cinéma, on peut se tourner, à côté des sites bien connus tels Netflix ou Amazon Prime Vidéo, vers la Cinetek, les grands films du XXe siècle choisis par des réalisateurs du monde entier, soit actuellement 950 titres, dont 250 inédits en vidéo (films à la carte à partir de 2,99 €, abonnement à partir de 10 €, lacinetek.com).
Le 24 mars, en principe, Disney+ sera disponible en France, avec plus de 500 films et 300 séries. Soit les classiques Disney, les productions Pixar et Marvel, les « Star Wars », les documentaires National Geographic. Et quelques inédits en France, comme « The Mandalorian », la série issue de l'univers de Star Wars, ou l'adaptation en prise de vue réelle de « la Belle et le Clochard ». Mais pas les films sortis récemment, en raison des règles françaises sur la chronologie des médias (disneyplus.com, 6,99 € par mois, ou via Canal+).
On ne manquera pas de se plonger dans les très riches archives de la télévision et de la radio de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), qui lance cette semaine sa plate-forme Madelen, une offre de streaming illimité réunissant 13000 programmes (émissions, séries, films, concerts, théâtre...). Trois mois d'abonnement gratuit sont offerts compte tenu des circonstances (ensuite 2,99 € par mois). Pour se changer les idées, « les Rois maudits » en binge watching ? (madelen.fr).
Les médias ne sont pas en reste, qui donnent libre accès à un certain nombre d'articles, en particulier ceux sur le coronavirus, pour lutter contre les fausses nouvelles et les rumeurs. C'est le cas notamment du « Monde », du « Figaro », du « New York Times » (c'est le moment ou jamais d'améliorer son anglais). Autre exemple, l'éditeur Playbac (« Mon Quotidien », « l'Actu ») offre 15 jours d'abonnement aux 7-17 ans.
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