* Répété dans des conditions acrobatiques, « la Bayadère », ballet à grand spectacle et dernier opus de Rudolf Noureev en 1992, quelques semaines avant sa mort, devrait faire la réouverture de l’Opéra Bastille. En attendant, on peut découvrir le film très bien réalisé à Moscou, pas au Bolchoï certes, au plus modeste Théâtre Mikhailovsky, de la version signée par le chorégraphe espagnol Nacho Duato. La mise en scène est moins spectaculaire que celle de Noureev, concentrée sur l’action et les personnages de ce drame hindou. Les danseurs sont magnifiques, notamment le trio de solistes (Angelina Vorontsova, Andrea Lassaková et Victor Lebedev), et l’ensemble a une tenue qu'envieraient nombre de nos compagnies nationales (1 DVD, 1 BRD et VOD BelAir Classiques).
* Le même éditeur publie à usage des danseurs un film de la classe à la barre du pédagogue russe Alexandre Kalioujny, qui a enseigné à l’Opéra de Paris. Deux de ses plus brillants élèves, les danseurs étoiles Élisabeth Platel, directrice de l’École de Danse de l’Opéra de Paris, et Charles Jude, donnent ce cours aux « petits rats » et commentent abondamment cette méthode mondialement reconnue (1 DVD BelAir Classiques).
* Pour quel public peut-on encore aujourd’hui jouer « Lohengrin » de Wagner, légende et pur chromo médiévaux, en costume-cravate dans des décors misérabilistes ? Le public de Stuttgart, certainement, dans le pays qui a inventé le Regietheater et en raffole toujours. Filmé au Staatsoper Stuttgart en octobre 2018, ce « Lohengrin » au son assez mal enregistré, à la distribution médiocre (les basses chantent quasiment sans voix), ne vaut que pour son troisième acte : l’excellent Michael König s’y surpasse dans le rôle du Chevalier, et son Elsa von Brabant, Simone Schneider, peu crédible physiquement, y gagne une force dramatique qui la hisse au niveau du héros. Un immense duo de vingt minutes ! Est-ce assez pour publier ce spectacle (1 DVD, 1 BRD et VOD BelAir Classiques) ?
* En revanche on qualifiera de « tout public », dans le bon sens du terme, le concert « Agents are Forever », donné en 2020 à Copenhagen par le Danish National Symphony Orchestra. En une grande heure et demie défilent des musiques de films d’espionnage, de « La Panthère rose » à « Mission impossible », de « Pont des espions » à « Homeland », et une belle part est faite à la musique des grands James Bond. Hans Ek, spécialiste du genre, dirige les formidables partitions signées Henry Mancini, Lalo Schifrin, Paul et Linda McCartney, John William, Bono, Stephen Sondheim et John Barry pour James Bond, dont Caroline Henderson chante les célèbres chansons des génériques. L’orchestre danois est somptueux et déploie un luxe d’instruments peu habituels au symphonique. Un peu de mise en scène, des effets laser et des éclairages cinématographiques font le reste. Une idée à garder en tête pour les cadeaux des fêtes qui approchent (1 DVD, 1 BRD EuroArts).
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