Stravinski a vécu à Biarritz dans les années 1930. Le programme du Malandain Ballet Biarritz réunit deux de ses plus emblématiques partitions, « le Sacre du Printemps » et « l’Oiseau de Feu ». Thierry Malandain, qui a déjà été inspiré par la musique de Stravinski, avec notamment « Pulcinella » en 1991, a choisi pour la nouvelle version de « l’Oiseau de Feu », créé en 1910, la suite de concert de 1945, celle élue par Georges Balanchine, à qui il rend clairement hommage. Il propose une chorégraphie néoclassique épurée, extrêmement élégante, dans des costumes lumineux de Véronique Murat. La pièce, d’une grande fluidité, plus spirituelle que folklorique, est très séduisante.
C’est à Martin Harriague, chorégraphe associé au Ballet Biarritz et dont on parle beaucoup pour la succession à Thierry Malandain à la direction de la compagnie, qu’a été confié « le Sacre du Printemps ». Depuis sa création en 1913 avec une chorégraphie de Nijinsky, cette partition a inspiré nombre de chorégraphes, la version de Béjart restant une référence absolue. Martin Harriague aborde « le Sacre » avec un humour inspiré du cinéma muet. Un pianiste qui pourrait être Stravinski joue doucement la mélopée qui ouvre la pièce, avant que l’orchestre n’enchaîne pendant que les vingt danseurs sortent un par un du ventre du piano droit. Puis commence le rite païen, réglé avec beaucoup de rigueur et dansé avec une grande énergie par les magnifiques danseurs de la compagnie.
Comme à Biarritz, le public parisien pourra profiter d’un cours de danse classique tous niveaux dispensé par un maître de ballet de la compagnie (Mégabarre, 6, 7, 9 et 10 novembre avant les représentations) et à un atelier « Éveil des sens » par Delphine Caron le 5 novembre à 19 h 40 (accès libre sans réservation). (theatre-chaillot.fr)
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série