Si vous êtes encore réticent à l’idée de rouler en Skoda, mettez vos préjugés au rencart. La Superb va vous étonner. Son histoire tourmentée débuta en 1934. Elle fut le vaisseau amiral (6 et 8 cylindres, s’il vous plaît) de la marque jusqu’à sa disparition en 1949. S’ensuivit une longue période de vaches maigres pour la firme de Mlada Boleslav. La prise de contrôle de Skoda par le groupe Volkswagen, au nez et à la barbe de Renault, lui a permis de renouer avec son passé glorieux. Que de chemin parcouru depuis 1991 ! Avec plus d’un million de véhicules vendus dans le monde en 2014, Skoda a définitivement conquis ses galons de constructeur majeur.
La troisième génération de Superb lancée cet été n’a en tout cas rien à envier aux productions japonaises, coréennes et européennes de l’Ouest. Les méchantes langues diront qu’elle n’est, ni plus ni moins, qu’une Volkswagen déguisée en Skoda. Ce qui n’est pas tout à fait faux, si l’on considère qu’elle est composée d’éléments issus de la banque d’organes du groupe germanique.
La Superb concurrente de la Passat ? En 2001, cette simple comparaison aurait suscité l’hilarité générale. Aujourd’hui, les professionnels de l’automobile, et aussi certains clients, se demandent si Volkswagen ne se tire pas une balle en positionnant Skoda aussi haut. Que nenni, objecte-t-on du côté de Wolfsburg : « Volkswagen et Skoda appartiennent à deux mondes différents. » Sans doute. Cela dit, au fil des années, les liens se resserrent entre les membres du clan Volkswagen. Et à tous les étages de la fusée, ainsi qu’en témoigne la Fabia.
Inspirée par le concept Vision C exposé en 2014 à Genève, la Superb atteste de ce resserrement des valeurs. Sans remettre en cause les canons du design, elle affiche une prestance jusque dans la calandre typiquement maison surmontée d’un discret logo gris et encadrée de projecteurs, halogènes ou bixénons, assortis de feux de jour et de clignotants avant à LED.
Le plus ahurissant, c’est l’espace disponible à bord. Du fait de l’augmentation substantielle des dimensions (28 mm en longueur, 47 en largeur et 80 pour l’empattement), on a vraiment la sensation de voyager dans un salon roulant. Que l’on soit acteur ou spectateur, cette Superb est vraiment d’un commerce agréable. Mélange de sobriété, d’élégance, elle est surtout d’une efficacité redoutable. Ce qui ne surprendra pas les initiés, puisqu’elle reprend à son compte la plateforme évolutive MQB de la Golf et de la Passat.
Plus que le TDI 120 ch, un peu court vu le poids tracté, le moteur 150 ch de ses cousines lui permet de passer avec brio les tests routiers. Avec l’apport de la transmission intégrale et du Drive Select (4 modes) en charge de modifier notamment les paramètres moteur, boîte DSG et direction, la Superb domine son sujet. Plus encore avec le 2 l TDI 190 ch ou du 2 l TSI 280 ch. Désormais convertie au hayon, elle ne manque en tout cas ni d’audace ni d’atouts.
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