Un mini SUV, plus compact que le Vitara, le Captur et le 2008, voilà une bonne idée. Des petites berlines reconditionnées en vrais-faux baroudeurs, ce n’est pas ce qui manque. Mais de vrais 4X4 de poche, multi-usages, cela ne court pas les rues. La Panda 4X4 n’est donc plus seule sur son nuage.
La Suzuki Ignis, dernière-née de Suzuki, affiche d’ailleurs la même longueur (3,7 m) que sa rivale transalpine. Si les deux ont un profil génétique comparable, la Japonaise se distingue par le volume de son coffre (de 267 à 501 l) et sa garde au sol supérieure (180 mm contre 161 mm). Pour sacrifier à la mode actuelle, elle propose un programme de personnalisation de divers éléments, parmi lesquels la console centrale, les coques de rétro, l‘entourage des projecteurs, la calandre et le toit (noir).
À cette coquetterie de bon aloi, l’Ignis ajoute une belle brassée d’équipements. Seule la finition Avantage, livrable en cinq places, contre quatre aux autres, mais sans la banquette coulissante, remplacée par une fonctionnalité 1/3-2/3, échappe à ce concert de louanges. Aux étages supérieurs (Privilège, Pack et Hybride), la dotation est impressionnante : projecteurs et feux à LED, toit de couleur noire (option), tablette tactile incluant navigation et caméra de recul, sièges arrière coulissants sur 165 mm, évidemment repliables.
Si les plastiques, notamment ceux des contre-portes, la suspension, un poil ferme, et l’insonorisation restent perfectibles, l’ambiance à bord, les prestations routières, la vitalité du moteur 1,2 l 90 ch, décliné en hybride (97 g), et surtout les tarifs attractifs font oublier ces petits péchés de jeunesse.
L’Ignis aura probablement besoin d’un peu de temps pour se faire connaître et apprécier. Cela dit, elle mérite que l’on s’attarde sur son cas. Sa botte secrète, c’est le fameux système Allgrip à visco-coupleur, identique à celui de la Swift, offrant un gain de 50 Nm au démarrage, et son système hybride simplifié. Une hybride, finition pack, Allgrip, à moins de 18 000 €, c’est en tout cas tentant.
Changement de registre
Autre actualité Suzuki : le S-Cross 2017. Bon élève, mais manque de personnalité, voilà le sentiment général qui présida lors de sa sortie en 2013. Trois ans plus tard, le crossover fait amende honorable. Calandre verticale à barrettes, capot plat, bas de caisse et entourages de roues surlignés, LED, pneumatiques 215/55 R 17, garde au sol relevée de 15 mm (180 mm, comme sur le Vitara), qualité des matériaux revue à la hausse, le S-Cross change de registre sans toucher aux fondamentaux. À savoir le confort, l’habitabilité, le volume du coffre (de 430 à 1 269 l) et la modularité 1/3-2/3. Le système multimédia incluant la radio, le téléphone, la connexion au smartphone, la caméra de recul, la navigation et l’écran tactile couleur 7 pouces complètent le dispositif.
En complément, le S-Cross hérite de nouveaux moteurs de la génération Booster Jet, 1 l trois cylindres 111 ch (celui de la Baleno) et 1,4 l quatre cylindres 140 ch (celui du Vitara). Seul le diesel 120 ch d’origine Fiat demeure fidèle au poste. L’ensemble est livrable en 4X2 ou Allgrip à quatre modes, automatique, sport, neige et lock, ce dernier permettant le blocage du différentiel central dans des conditions climatiques délicates. L’arrivée de ces deux blocs essence sobres et souples (220 Nm pour le 1,4 l entre 1 500 et 4 000 tours) met ainsi fin à la carrière du vieux 1,6 l 120 ch.
Décliné en trois finitions (Avantage, Privilège et Style), boîte mécanique 5 ou 6 ou automatique 6 rapports, le rival assumé du Qashqai et du Kadjar apparaît sous un jour plus favorable à bien des égards. La version Privilège inclut notamment les rails de toit, la caméra de recul, l’air conditionné bizone, les jantes 17 pouces ; la Style ajoute le cuir, le freinage actif d’urgence et le toit ouvrant panoramique.
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