* Londres possède, depuis plusieurs années déjà, l'une des plus vibrantes et innovantes scènes jazz dans le monde. Nubya Garcia en est l'un des meilleurs fleurons et une vraie découverte.
Âgée de 28 ans, la saxophoniste ténor et compositrice, originaire de Camden, a fait ses classes avec le batteur américain Makaya McCraven, Shabaka Hutchings, Moses Boyd et les collectifs Nérija, Maisha et Ezra Collective. Avant de se lancer dans une aventure en tant que leader, avec son premier disque, « Source » (Concord Jazz/Universal).
Un album bien nommé, puisqu'il donne à écouter les différentes sources d'inspiration de la jeune femme, de cette forme de néojazz spirituel incantatoire (façon Pharoah Sanders, voire Sun Râ) à ses racines caribéennes anglophones (dub, reggae, calypso) et à la diaspora africaine (afro-beat, broken beat, etc.). En passant par la cumbia colombienne et bien sûr le blues et le gospel. Un style particulier aux racines multiples, qui efface les frontières musicales.
Nubya Garcia devrait se produire à Paris le 12 février 2021, au Badaboum.
* Émile Parisien et Vincent Peirani se sont rencontrés en 2010 au sein du quartet du vénérable batteur suisse Daniel Humair. Depuis, le saxophoniste soprano et l'accordéoniste ne se quittent pratiquement plus, musicalement parlant, avec plus de 600 concerts en duo, après leur premier enregistrement en 2014.
En parfaite fusion et symbiose, ils aiment s'aventurer sur divers terrains musicaux. Le dernier en date coloré notamment par les rythmes du tango, qu'on entend dans « Abrazo ».
Le répertoire, particulièrement éclectique, emprunte évidemment à Astor Piazzola, mais aussi à Xavier Gugat, Jelly Roll Morton, et même à la rockeuse Kate Bush. Sans oublier les compositions originales. Un choix audacieux qui offre à ces deux solistes et virtuoses exceptionnels toute latitude pour des échanges passionnés et passionnants.
Les deux musiciens sont annoncés le 16 octobre au Tourcoing Jazz Festival, le 23 au festival Jazz en Tête de Clermont-Ferrand et le 15 novembre au Théâtre des Bouffes du Nord à Paris.
* « It must schwing » (« Il faut que cela swing ») avait coutume de dire, avec son fort accent allemand, Alfred Lion, fondateur du légendaire label Blue Note. Le swing, base essentielle et indispensable au vrai jazz, est le credo du saxophoniste-compositeur Mat Najean avec son Jazz Band.
Entouré de quelques-uns des meilleurs éléments de la nouvelle scène swing parisienne, venant de formations comme le Collectif Paris Swing, Zoot Collectif ou encore Hot Sugar Band, il publie son premier album, « Panorama » (Juke Records). Qui, contre toute attente, ne comprend aucune reprise traditionnelle, uniquement des compositions originales du leader. Des thèmes qui fleurent bon cependant l'essence et le style Chicago et New Orleans. En ces temps moroses et incertains, le swing est un excellent remède !
Le Matt Najen Jazz Band sera en concert le 17 septembre au Sunside/Sunset à Paris.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série