Timo est un personnage qui ressemble à un chien avec son long museau, ses petites oreilles et sa grande queue. Mais ce grand doudou de tissu, au bonnet et aux poches colorés, marche sur deux pattes et se comporte à tous points de vue comme un enfant. Timo a été créée par Émilie Gillet, journaliste scientifique, et Cyril Entzmann, photographe professionnel : en couple dans la vie, ils se sont inspiré des goûts, des émotions et des expériences de leur progéniture. La jolie idée de cette nouvelle collection de petits albums d’éveil à partir de 3 ans est de mettre en scène Timo dans le monde réel. Dans « Timo à la montagne », le voici photographié au milieu des skieurs à Megève, dans un magasin de skis, sur le télésiège puis sur la piste et avec une monitrice... Dans « Timo au parc », les photos le montrent jouant avec les pigeons et dans le bac à sable, faisant du toboggan et expérimentant tous les jeux disponibles. Pour les enfants, l’identification sera immédiate. Gallimard Jeunesse, 32 pages, 5,90 euros.
Little Brown Bear
Pour initier les petits à l’anglais, Bayard Presse a choisi l’un de leurs personnages favoris et propose un magazine mensuel accompagné d’un CD interactif, « J’aime l’anglais avec Petit Ours Brun ». Chaque mois, les jeunes lecteurs, à partir de 3 ans, retrouveront leur univers familier avec des imagiers, des jeux, des coloriages, des autocollants... dont Little Brown Bear est le héros. Sur le CD, un dessin animé de Petit Ours Brun en anglais et en français, des jeux pour apprendre des mots et bien les prononcer, une comptine animée et une surprise. Un thème sera exploré chaque fois, les couleurs pour ce premier numéro, puis les repas, les jouets, l’anniversaire... En prime, des cartes de Memory anglais-français et des feutres à collectionner. Le n°1 est vendu au prix de lancement de 2,90 euros, le n°2 coûtera 5,90 euros et les numéros suivants 8,90 euros. Chez les marchands de journaux, www.petitoursbrun.com.
Grand album pour petite chose
On ne présente plus Béatrice Alemagna, plusieurs fois récompensé pour ses albums imaginatifs et poétiques. « La Gigantesque Petite Chose », qui vient de paraître, est un album très grand format (28 x 38 cm) qui suit cette mystérieuse et invisible petite chose : elle est passée à côté des pieds de Bastien qui avait enlevé ses chaussures pour mieux sentir l’eau, une petite fille a essayé de l’attraper, une dame au crocodile l’a attendue en vain, quelqu’un l’a traversée au milieu de la pluie, elle a glissé sous une main dans le sable de la plage, un vieux monsieur l’a trouvée à l’intérieur d’un flocon de neige qui lui a rappelé son enfance... Chaque double page, avec 3 ou 4 lignes de texte seulement et une illustration très évocatrice et poétique, avec ses nuances de couleurs et ses personnages stylisés, évoque ainsi... le bonheur, celui que l’on ressent, que l’on cherche ou que l’on a perdu. À partir de 4-5 ans, Autrement, 40 pages, 18 euros.
Le Roi lion en 3D
Signé Disney, c’est le plus grand succès de tous les temps pour un film d’animation. « Le Roi lion », sorti en 1994, récompensé par les oscars de la meilleure musique et de la meilleure chanson (« Can You Feel the Love Tonight ») revient en vidéo après sept ans d’absence et fête son arrivée en haute définition Blu-ray dans des éditions de prestige. Le passage de la 2D à la 3D était-il indispensable ? Pour le vérifier, deux représentations exceptionnelles au Grand Rex, à Paris, le dimanche 2 octobre, à 11 et 15 heures (www.grandrex.com).
Une nouvelle héroïne pour les ados
Penelope Green est une Anglaise de 17 ans qui vit à Londres à la fin du XIXe siècle. Après la mort de son père, qui était journaliste, elle décide de poursuivre l’enquête qu’il menait. La voici partie dans de dangereuses aventures, avec l’aide d’un jeune marin français. « Penelope Green - La Chanson des enfants perdus » est le premier tome d’une nouvelle série de romans pour adolescents (dès 12 ans) signés Béatrice Bottet, passionnée d’histoire et d’univers fantastiques et auteur notamment des cycles du « Grimoire au rubis ».Chaque tome se déroule dans une métropole (New York pour le numéro 2) d’un continent différent et pourra se lire indépendamment des autres. Casterman, 352 pages, 15 euros.
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