* Pour son nouvel album, « Fou, peut-être » (EMI), Julien Clerc a fait appel à de nouvelles plumes et s’est offert deux grands orchestres, l’un aux sons très cuivrés et l’autre à résonance nettement plus classique. Parmi les plumes figurent Jean-Loup Dabadie, Charles Aznavour, Maxime Le Forestier – pour le très émouvant titre du disque –, Gérard Manset ou encore Julien Doré. Ce qui ressort à l’écoute de ce 22e album du chanteur, ce sont les couleurs variées et les styles choisis, allant de la simple ritournelle et rengaine à la valse en passant par un clin d’œil aux Beatles. On y retrouve aussi des évocations plus rock et un très beau duo piano-chant sur « l’Amour prend tout ». D’où un dénominateur commun aux 12 chansons : l’amour. Un thème que depuis plus de quatre décennies, Julien Clerc décline avec passion et sans retenue (Paris, Palais des Congrès, du 13 au 15 janvier).
* « Mon cœur est malade », disait le titre – prémonitoire ? – d’une chanson de Dave. Remis à neuf après un double pontage coronarien au printemps dernier, le plus français des chanteurs néerlandais (ou est-ce l’inverse ?) est de retour avec un CD intitulé « Blue-Eyed Soul » (323 Records), dans lequel il a décidé de revitaliser – et c’est un euphémisme – son répertoire. Le voici devenu chanteur de soul et ses tubes ou standards – de « Vanina » à « Est-ce par hasard » (« Let’s Fall in Love »), en passant par « Du côté de chez Swann » – ont été revus et réarrangés à la sauce rhythm’n’blues façon Motown ou Stax, grâce au travail de Guillaume Poncelet, trompettiste au sein de l’Orchestre national de jazz (ONJ). Avec en prime des duos avec Daniel Auteuil, Françoise Hardy et Sylvie Vartan. Le nouveau Dave, rebaptisé le « père soul »...
* Icône et égérie de la pop et du rock des années 1980 grâce à des tubes comme « She Bop », « Girls Just Wanna Have Fun », « True Colors » et surtout « Time After Time », repris et immortalisé par Miles Davis, Cyndi Lauper s’est reconvertie, après deux décennies difficiles, en chanteuse de blues. Avec beaucoup de bonheur et d’authencité, puisque le jour de son 57e anniversaire, en 2010, elle sortait « Memphis Blues », un disque en hommage au blues du Delta, à la capitale du blues et à certains de ses plus grands personnages, avec la collaboration de B.B. King et Allen Toussaint. Aujourd’hui, elle vient d’enregistrer « To Memphis With Love » (Mega Force Records/Naïve), un CD/DVD gravé en direct à la Warehouse de Memphis, dans lequel elle reprend des classiques du répertoire – « Crossroads », de Robert Johnson, notamment – et trois de ses succès à la sauce bluesy. Le tout avec cette voix unique et cette façon si particulière d’articuler les rythmes. Un hymne au blues par celle qui reste une grande dame du rock.
* De Memphis (Tennessee), on part à La Nouvelle-Orléans toute proche avec The Soul Rebels Brass Band. Comme son nom l’indique, les huit musiciens qui composent cette formation sont un marching band typique de la Cité du croissant et surtout un groupe de scène dont la musique est hypercuivrée et rutilante, hyperrythmée, explosive et funky, comme en témoigne leur dernier album, « Unlock Your Mind » (Rounder/Universal), dans lequel – et avec des invités locaux prestigieux comme Cyril Neville et Trombone Shorty – ils font feu de tous cuivres sur des compositions personnelles ou des reprises de Eurythmics, comme « Sweet Dreams » ou « Living For The City » de Stevie Wonder. Une sacrée notion de la fête.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série