* En 2017, Diana Krall avait été profondément abattue à la suite du décès à 80 ans de son mentor, le producteur Tommy LiPuma, avec qui elle avait réalisé quelques-uns de ses meilleurs albums.
Pour honorer sa mémoire, la pianiste et chanteuse vient de signer « This Dream of You » (Verve/Universal), dont les morceaux viennent de sessions gravées en 2016 et 2017 sous la houlette du producteur. Au programme, le « Great American Songbook », les fameux standards, de « How Deep Is The Ocean » à « Just You, Just Me », en passant par « Singing In The Rain » et « This Dream Of You », de Bob Dylan.
Le timbre de voix et les intonations très sensuelles de Diana Krall la placent depuis longtemps dans le top dix des vocalistes ayant le jazz comme credo. Ici, la chanteuse canadienne est accompagnée par ses complices de toujours, John Clayton (contrebasse) et Russell Malone (guitare), et des invités de marque comme Marc Ribot (guitare) et Christian McBride (contrebasse).
Moisson de batteuses
Bien avant la mode, tendance délirante, des femmes dans le jazz, elles étaient nombreuses à s'être distinguées, telles Lil Hardin (Madame Louis Armstrong), Melba Liston (trombone), Alice Coltrane ou Carla Bley. Les États-Unis et les pays nordiques étant pionniers en la matière.
Marilyn Mazur fait partie du lot. Dès le milieu des années 1980, la Danoise, aujourd'hui âgée de 65 ans, donne des percussions auprès de Gil Evans, Wayne Shorter et un certain… Miles Davis ! Avant de rejoindre son Danemark natal et participer à ce courant si particulier et singulier du jazz nordique.
Son nouvel album, « Live Reflections » (Stunt Records), en est un reflet. Il présente son groupe Future Song, créé par la musicienne après avoir quitté Miles Davis, à différents stades de son existence, entre 1990 et 2015, en studio et en concert.
Accompagnée notamment par le trompettiste/bugliste norvégien Nils Petter Molvaer, Marilyn Mazur explore, à travers des compositions originales, cet univers planant, aérien, éthéré, lancinant, parfois impalpable ou immatériel, qui fait l'unicité de ce style atypique venu du Nord.
* Depuis son apparition dans le monde du jazz français aux côtés de Rhoda Scott et d'Archie Shepp et ses multiples récompenses aux Victoires du Jazz, la batteuse et compositriceAnne Paceo a toujours cherché à s'inspirer d'univers musicaux différents et à en créer.
Avec « Samâ » (vinyle, Laborie Jazz/Socadisc), la jeune femme effectue une immersion musicale dans le monde mystique des derviches tourneurs. Tout en gardant grandes ouvertes les cases jazz, électro, pop, folk et improvisation.
Et la voix. Dont celle, désormais assumée, de la leader, qui se mêle à cette promenade dans des espaces rassemblant de multiples références, avec des complices de toujours. Concert le 17 octobre à l'Alhambra de Paris.
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