APRÈS « Pardonnez-moi » et « le Bal des actrices », l’actrice-réalisatrice à la forte personnalité change de registre, même si l’évocation d’enfances blessées résonne encore avec sa propre expérience. C’est un documentaire télévisé sur la Brigade des mineurs qui a été le déclic. Bouleversée, Maïwen obtient l’autorisation de passer du temps avec ces policiers confrontés notamment aux terribles affaires de pédophilie, d’inceste ou d’enfants utilisés par des gangs. Des histoires dont elle est témoin ou qu’on lui raconte, elle tire un scénario, avec le concours d’Emmanuelle Bercot. Et elle réunit, comme elle a su le faire pour son précédent film, une distribution efficace, dont Karin Viard, JoeyStarr, Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Frédéric Pierrot, Jérémie Elkaïm, Ricardo Scamarcio, Sandrine Kiberlain, Wladimir Yordanoff.
Aucune affaire n’est inventée mais les policiers sont bien des personnages de fiction, dont on découvre les déceptions et les espoirs. Car les membres de la brigade ont un fonctionnement quasi familial et la réalisatrice montre les amitiés, les rivalités, les histoires d’amour. C’est avec beaucoup d’habileté et sans jamais de temps mort qu’elle mêle moments professionnels et affaires privées. On est nous aussi immergés au sein de l’équipe et on a envie de prendre parti quand tel et tel se disputent, on rit et on s’émeut avec eux.
Mention spéciale pour le duo Karin Viard et Marina Foïs mais tous semblent aussi passionnés et impliqués que doivent l’être les membres de cette brigade. Le film a aussi remporté le premier Grand Prix Cinéma créé par le magazine « Elle », décerné par un jury de 150 lectrices de tous âges.
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