Citroën Berlingo 2018

Un ami qui vous veut du bien

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Publié le 25/06/2018
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Auto-C5 Aircross

Auto-C5 Aircross

Auto-Berlingo 2018

Auto-Berlingo 2018
Crédit photo : DR

À quoi bon reconditionner un utilitaire en véhicule particulier ? La question paraissait d’autant plus pertinente que les monospaces régnaient en maîtres absolus sur le monde des loisirs lors du lancement du Berlingo en 1996. Depuis, les SUV ont pris le pouvoir. Et curieusement, elle ne se pose plus.

Le Berlingo, qui revendique la paternité du segment des ludospaces, fait l’unanimité. Tous modèles confondus (VP + VU), il a dépassé la barre des 3 millions d’unités vendues. Renouvelé en 2018, il entame une nouvelle carrière avec l’optimisme d’un débutant, une silhouette rénovée, deux versions, Medium 4,4 m et XL 4,75 m, cette dernière avec un empattement de 2,97 m, deux configurations, 5 ou 7 places, et un volume de chargement imposant (775 et 1 075 l). Et encore 28 rangements, 24 combinaisons possibles, un dossier de siège passager avant rabattable qui porte la longueur de chargement à 2,7 m ou 3,05 m, trois sièges individuels de rang 2 escamotables, un Modutop (de série sur Shine) agrémenté d’un toit panoramique fixe et pas moins de 19 aides à la conduite (entre autres, vision tête haute, reconnaissance des panneaux de signalisation, démarrage sans clé, recharge à induction pour smartphone, alerte de changement de file, freinage d’urgence et, en option, détecteur d’angle mort).

En termes de modularité, de convivialité et de confort, le Berlingo, doté d’un écran couleur tactile 8 pouces n’a de leçons à recevoir de personne. Afin de souligner son côté faussement baroudeur, on propose une extension XTR (750 €), incluant des sabots de protection avant et arrière, des jantes de 17 pouces et un tissu Line Green. Sans oublier les incontournables packs destinés à mettre du beurre dans les épinards.

Vu de derrière, le Berlingo ne peut renier ses origines utilitaires. En revanche, la face avant à double « étage », héritée des C3 et C5 Aircross, lui donne un air espiègle et sympathique.

Des deux motorisations proposées à l’essai (Pure Tech essence 110 ch, bvm6, et diesel 1,5 l, 130 ch, boîte auto 8 rapports), la seconde nous a paru le mieux correspondre à un usage familial intensif. A fortiori avec 7 personnes à bord et leurs bagages. L’arrivée prochaine du 130 ch essence mettra probablement un point final au débat.

À la fin de l'année, le C5 Aircross

L’amortissement à butée hydraulique progressive inauguré par la berline C4 Cactus ainsi que les sièges Advanced Comfort, permettent aujourd’hui à Citroën de capitaliser sur la notion de confort qui lui est si chère. Deux thèmes repris par le C5 Aircross qui sera lancé en fin d’année.

Conçu sur la plateforme EMP2 utilisée par le couple 3008-5008 et l’Opel Grandland X, le grand frère du C3 Aircross entend bien creuser son sillon, même s’il arrive un peu tard. En termes de dimensions (4,5 m), il s’insère entre le 3008 (4,447 m) et le 5008 (4,641 m).

Ses trois sièges individuels de rang 2 inclinables, escamotables et coulissants sur 15 cm et son volume de coffre (580 à 1 680 dm³) soulignent son caractère convivial.

Le C5 Aircross sera disponible avec les motorisations 1,2 l (130 ch, bvm6), 1,6 l (180 ch, bva8), 1,5 l HDI (130 ch, bvm6 ou bva8) et 2 l HDI 1 (80 ch, bva8). Une version hybride rechargeable suivra fin 2019-début 2020. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jacques Fréné
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Source : Le Quotidien du médecin: 9676