En 2017, alors que Peugeot négociait avec General Motors pour le rachat d’Opel, le processus du renouvellement de la Corsa était déjà engagé. Une fois l’accord paraphé, il a bien fallu choisir entre une Corsa 100 % allemande et une Corsa estampillée Peugeot. Pour des raisons évidentes de coûts, c’est la seconde solution qui a prévalu.
Est-ce à dire que la Corsa 6e génération (4,06 m) n’est qu’une copie de la 208 ? Oui, si l’on intègre le fait qu’elle reprend à son profit la plateforme, les motorisations, y compris l’électrique 136 ch, ainsi que les boîtes de vitesses mécanique et automatique de sa cousine. Non, si l’on prend en compte le style extérieur et la vie à bord.
L’équipe de design allemande chargée d’habiller la Corsa a donc fait du bon travail. Et ce en un temps record. Et PSA a bien joué le coup en s’inspirant des méthodes appliquées par Volkswagen, passé maître dans l’art d’accommoder les plats. Avec la Corsa, le groupe PSA peut s’enorgueillir de posséder trois berlines compactes en portefeuille : la 208, la C3 et la Corsa. Et peut-être bientôt une quatrième, issue du mariage avec FCA (Fiat Chrysler).
Opter pour la Corsa, c’est d’abord privilégier le classicisme. Ce qui n’exclut pas l’élégance. Par tradition, les Allemands n’affectionnent guère les ruptures de style. Ou alors de façon mesurée. Les 13,7 millions d’acquéreurs qui ont fait confiance à la Corsa depuis 1982 y trouveront assurément leur compte. La face avant traduit cette évolution en douceur. La partie arrière, fortement redessinée, un peu moins. À l’arrivée, le résultat est convaincant.
Il l’est également à bord. La planche de bord conçue sur le thème de l’horizontalité, la finition et les ajustements n'appellent aucune critique. Considérablement allégée (la version la moins lourde ne pèse que 980 kg), bonifiée au niveau de l’empattement (2,538 m) et du coffre (de 309 à 1 081 l), moins haute (48 mm) que sa devancière, la Corsa donne le sentiment d’être bien dans sa peau.
La GS Line 130 ch (équivalent de la GT Line chez Peugeot), dotée de la boîte automatique EA 8 à quatre modes, fait figure de vaisseau amiral au sein de la gamme. Elle inclut un mode sport, des sièges cuir à réglage électrique avec fonction massage pour le conducteur, un frein de parking électrique, le système Opel Connect, des cadrans digitaux, un écran 10 pouces (7 en base) et une foultitude d’aides à la conduite. Dans le courant de l’année prochaine, elle héritera d’une fonction parking automatique. Mais le plus, ce sont les phares matriciels adaptatifs IntelliLux à LED (8 éléments), inaugurés sur l’Astra, permettant de croiser un véhicule venant en sens inverse sans l’éblouir.
Sur le plan du comportement routier, la Corsa se montre un poil plus ferme que la 208. Ce qui ne constitue nullement un handicap. Des trois, la C3 fait néanmoins figure de référence en termes de confort.
Les prix
— 1,2 l 75 ch, bvm5 : 14 600 et 15 400 €
— 1,2 l turbo 100 ch, bvm6 ou bva8 : de 16 800 à 21 100 €
— 1,2 l turbo 130 ch, bva8 : 22 100 €
— 1,5 l diesel 100 ch : de 18 600 à 21 200 €
— Électrique 136 ch (100 kW), batterie 50 kWh : de 29 900 à 33 250 €
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