Auto
Chez Audi, le plaisir est inscrit dans les gènes. Surtout lorsqu’il est associé à la lettre S. Politiquement incorrecte la S1 ? Probablement. Excitante, assurément. En tout cas, elle n’a pas à rougir de la comparaison avec la Clio RS et la Mini Cooper S, pourtant réputées gaillardes. Son terrain de jeu favori, les routes de montagne.
De jolies jantes, quelques appendices de style, des sièges enveloppants, un petit volant, un pédalier en alu, un gros paquet de chevaux sous le capot et une transmission Quattro pour faire bonne mesure, voilà pour le portrait-robot. Alléchant, non ?
Neuvième membre de la fratrie S, la S1 ne dédaigne pas les tenues voyantes. Jaune, rouge ou gris, peu importe la couleur. L’essentiel, c’est bien sûr la mécanique. Un simple appel du pied et le 2 l TFSI laisse échapper un bruit rauque, révélateur d’un sacré tempérament. Deux cent trente-et-un chevaux, c’est certes 69 de moins que la S3 et 25 de moins que l’A1 Quattro. Mais cela commence à compter. Audi a eu la bonne idée d’associer à son 2 l une boîte mécanique 6 plutôt qu’une S-Tronic. Bien vu.
Moins radicale que l’A1 Quattro, fabriquée en petite série, la S1 offre néanmoins de belles sensations dans des conditions de confort tout à fait acceptables. Cette S1 est une vraie boule de nerfs, polyvalente, de surcroît généreusement équipée. Son châssis sport ajouté au Drive select, qui permet de jouer à la fois sur l’amortissement, la direction, le régime moteur, est une pure merveille.
Audi a ajouté à la dotation des jantes 18 pouces, quatre sorties d’échappement, un radar de recul, histoire de tordre le cou à une légende qui veut que le catalogue des options soit aussi volumineux que l’histoire de la Révolution française écrite par Adolphe Thiers.
Une S1 ou une S1 Sportback à 33 900 euros, prix de base, il n’y a rien de scandaleux. Alors laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
Un impressionnant programme de nouveautés
Parmi les nouveautés futures, Audi a confirmé l’arrivée imminente d’une A3 e-tron hybride rechargeable 200 ch (50 km d’autonomie en électrique), 35 g de CO2, d’un TT coupé et d’un TTS roadster, de A7, A6, Q3 et A1 « faceliftées », d’un tout nouveau Q7 (2015), de l’A4 berline et Avant (Francfort 2015) et d’un Q1 en 2016.
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série