TOUT, dans le label Impulse !, tient de l’icône. Le nom lui-même, le logo, la couleur orange et noir de la tranche des pochettes doubles – si reconnaissable dans une discothèque –, sans parler de la musique et des artistes qui ont fait la réputation et surtout la légende. Car certains des albums les plus importants de l’histoire du jazz font partie du catalogue de la maison de disques, créée en 1961 par le producteur/musicien Creed Taylor, au sein d’ABC-Paramount.
La devise du label, qui fut véritablement lancé avec l’arrivée de Bob Thiele, était « The New Wave of Jazz » (la nouvelle vague du jazz). L’artiste le plus charismatique d’Impulse ! fut incontestablement John Coltrane (1926-1967), qui enregistra l’un des albums mythiques du label – et du jazz –, « A Love Supreme » (1964, paradoxalement avec une pochette en noir et blanc). Parmi les autres jazzmen qui ont marqué les décennies 1960 et 1970 figuraient notamment Charles Mingus, Archie Shepp, Albert Ayler, Gato Barbieri, Freddie Hubbard, Pharoah Sanders, Ahmad Jamal, Elvin Jones, Alice Coltrane, Sonny Rollins, McCoy Tyner ou encore Keith Jarrett.
À l’occasion du 50e anniversaire de sa création, Impulse ! (Universal) vient de rééditer, dans une version low cost (deux galettes vinyles sur un CD boitier cristal), certaines faces oubliées ou méconnues du catalogue. Au menu, « Love Cry/The Last Album » du saxophoniste Albert Ayler (1936-1970), en plein délire mystico-jazzique, la petite merveille Duke Ellington « Meets Coleman Hawkins and John Coltrane », « On Impulse !/The Will Never Be Another You », de Sonny Rollins. Et surtout des pièces devenues rares, comme « Statements/Jazz ’n’Samba », de Milt Jackson, « Soul Trombone/Cabin in the Sky », du grand tromboniste be-bop Curtis Fuller, « Illumination/Dear John C. », du batteur/moteur emblématique du Quartet de John Coltrane, Elvin Jones, ou encore « The Sorcerer/More Sorcery », du guitariste hongrois Garbor Szabo. Et aussi deux albums de l’organiste-chanteuse Shirley Scott, « For Members Only/Great Scott !! », accompagnée d’un big band dirigé par Oliver Nelson. D’autres rééditions sont attendues pour le mois de décembre.
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