Le 4 juillet
« Au poste ! », de Quentin Dupieux, avec Benoît Poelvoorde et Grégoire Ludig, est un huis-clos loufoque, dans un commissariat où un policier interroge un suspect. Autre duo, Tahar Rahim et Stacy Martin dans « Joueurs », premier film de Marie Monge, remarqué à Cannes : une serveuse tombe amoureuse d'un flambeur et se retrouve menacée avec lui.
« Woman at War », de Benedikt Erlingsson, primé à Cannes à la Semaine de la critique, met en scène une sympathique prof de chant écolo qui tente de saboter des usines d'aluminium menaçant les Hautes Terres d'Islande.
« À la dérive », de Baltasar Kormakur, inspiré d'une histoire vraie, suit une jeune femme (Shailene Woodley) qui, après un ouragan, se retrouve seule au milieu du Pacifique, avec son compagnon grièvement blessé (Sam Claflin).
Dans « le Dossier Mona Lisa », suspense d'Eran Riklin (« la Fiancée syrienne », « les Citronniers »), Golshifteh Faharani est une Libanaise soupçonnée par le Hezbollah de travailler pour les services secrets israéliens et que le Mossad envoie en Allemagne pour changer de visage.
Pour son documentaire « l'Île au trésor », Guillaume Brac a filmé dans l'un des lieux de son enfance, l'île de loisirs de Cergy-Pontoise. Et les enfants ne manqueront pas « les Indestructibles 2 », production Disney-Pixar, le retour 14 ans après de la famille aux superpouvoirs.
Le 11 juillet
« Dogman », de Matteo Garrone (« Gomorra »), est loin du prototype du film d'été mais il ne faut pas le rater ; il aurait d'ailleurs mérité de figurer au palmarès du festival de Cannes. L'histoire a été suggérée au cinéaste italien par un fait-divers de 1988 et une vision qui s'est un jour formée dans sa tête, celle de « chiens enfermés dans une cage qui assistent comme témoins à l'explosion de la bestialité humaine ». Dans une banlieue lépreuse, Marcello est toiletteur pour chiens, un métier qu'il aime. Il mènerait une vie acceptable s'il n'avait pour ami une grosse brute accro à la cocaïne qui l'entraîne parfois dans ses méfaits. La mise en scène ne laisse guère de répit dans l'enchaînement des événements qui va mener à l'explosion. L'évolution du héros doit aussi beaucoup de sa vraisemblance et de ses nuances à Marcello Fonte, prix d'interprétation à Cannes. Prenant.
« Paranoïa », de Steven Soderbergh, a été tourné avec un iPhone, le cinéaste aime les expérimentations. C'est un thriller dans lequel une jeune femme (Claire Foy), convaincue d'être harcelée, est enfermée contre son gré dans un hôpital psychiatrique et commence à se demander si sa peur est fondée ou non.
« Dark River », film anglais de Clio Barnard d'après un roman de Rose Tremain, nous emmène dans le Yorkshire, dans une ferme où s'opposent une sœur, de retour après quinze ans d'absence, et un frère, à la mort de leur père.
Au rayon comédies, dans « Christ (off) », de Pierre Dudan, Michael Youn doit se faire passer pour un membre du clergé afin d'intégrer un groupe de musique chrétienne en tournée pour recueillir des fonds pour un hôpital en Haïti ; et dans « l'École est finie », d'Anne Depetrini, Bérangère Krief est une jeune prof parisienne tout juste titularisée et envoyée à des centaines de kilomètres à la campagne.
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