POUR QUI connaît Laurent Sorcelle, responsable de la communication chez Servier, il est évident que l’auteur de « Sancerre, terre et vins d’enchantement » a ressenti le besoin de faire mieux connaître une région qu’il aime intensément. Un travail minutieux, long, mais qui a été sûrement un plaisir, plaisir que le lecteur partage très vite. « Venir à Sancerre, c’est découvrir le sentiment rassurant qu’il est possible de jouir en toute simplicité de moments authentiques parmi des gens et des vins aimés », écrit Laurent Sorcelle. Certes, on peut ressentir un tel sentiment ailleurs, mais, pour lui, c’est là.
Un attachement qui conduit à une étude minutieuse des sites et de l’histoire d’un petit village qui s’est souvent trouvé au cœur de l’histoire de France. À se demander quel personnage célèbre n’a pas son nom associé à la région : Jules César, qui y bâtit un temple ; Saint Louis, qui unit le comté de Sancerre à la France ; Jacques Cœur, qui y a une maison… Tout aussi impressionnants, les rapports de Sancerre avec les arts : Stendhal y puise l’aventure qui sert de base au roman « le Rouge et le Noir » ; Chateaubriand y vient souvent et y plante un cèdre ; Balzac lui consacre un roman (pas le plus connu, il est vrai, « la Muse du département »).
Certains artistes nous rappellent que Sancerre, c’est aussi (surtout ?) d’excellents vins, comme Claude Monet, qui en arrose ses copieux petits-déjeuners. Car, on l’a compris, le livre est d’abord une rencontre presqu’amoureuse avec des terres et des hommes qui ont su produire le sancerre, ce vin qui a le « goût du bonheur ».
Éditions L’Arcande (www.editions-larcande.com), 168 p., 29,50 euros.
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