Multimédia
D’abord connus pour leur utilisation militaire, les drones sont désormais à notre portée, tant au niveau de la taille que du coût. Ces modèles réduits volants, composés d’un cockpit et de quatre hélices, dirigés grâce à un smartphone ou une télécommande, peuvent voler à une altitude allant jusqu’à plusieurs centaines de mètres et parcourir plusieurs kilomètres. Lorsqu’ils sont équipés d’une caméra, ils captent des images aériennes qu’on n’avait encore jamais vues. Les internautes en sont très friands. Mais le lycéen qui avait lâché son drone au-dessus de Nancy et posté les vidéos sur le Web, est poursuivi par le tribunal de la ville pour « mise en danger de la vie d’autrui ».
Une façon de rappeler, ou plutôt d’informer sur une réglementation méconnue, l’arrêté du 11 avril 2012. On peut survoler un champ ou une zone urbaine librement, à condition que l’engin ne dépasse pas 150 m d’altitude et que le pilote en garde la maîtrise en toutes circonstances – le drone devant toujours voler à vue et être capable de revenir dans sa zone de départ de façon autonome –, mais une autorisation (donnée par la direction générale de l’Aviation Civile) est obligatoire pour voler avec un drone doté d’une caméra. Dans tous les cas, il convient de se plier à d’autres règles d’utilisation : ne pas survoler un secteur rempli de monde, adopter une « zone de dégagement » en cas de panne, se doter d’un système de double commande, vérifier l’altitude du drone avec un altimètre…
Si ces petits multicoptères sont accessibles dès 10 ans – des milliers de mini-drones se sont ainsi posés sous les sapins du dernier Noël –, il ne faut pas en négliger les risques : les batteries peuvent prendre feu et les hélices couper en cas de chute. Et dans tous les cas il vaut mieux effectuer ses premiers pas dans un lieu vide de personne, d’animal ou d’objet précieux !
Pour débutant ou amateur confirmé
Côté nouveautés, la société française Parrot, qui peut se targuer d’avoir démocratisé les drones en 2010 avec son hélicoptère AR.Drone, réactualisé en 2012 sous le nom d’AR Drone 2.0 (environ 300 euros) met la touche finale à deux autres petites merveilles : le Mini Drone, un modèle miniature dirigé via le Bluetooth 4.0 iOS ou Android, qui, en sus de ses quatre rotors, peut être couplé à deux roues qui lui permettent de rouler au sol mais aussi au plafond ; et le Jumping Sumo, un robot roulant muni d’une caméra, qui se pilote également à l’aide d’un smartphone ou d’une tablette, se faufile partout, fait la toupie et des bonds de près de un mètre. On les attend dans le courant de l’année à un prix encore indéterminé.
En attendant, les dronistes avertis conseillent le Hubsan X4 V2, d’un excellent rapport qualité-prix-performances (53 euros) ; le Blade Nano QX, pour les débutants (99 euros) ; le Hubsan X4 H107D FPV, idéal pour tâter du FPV, le pilotage en immersion avec retour vidéo direct sur l’écran du smartphone, qui fait office de télécommande (149 euros) ; le DJI Phantom 2 Vision (999 euros), pour les amateurs confirmés mais qui préfèrent une solution RTF (Ready To Fly), offrant quand même des caractéristiques dignes d’une machine professionnelle.
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