VINGT-SEPT ANS DÉJÀ que la Micra sillonne les villes et les routes en promenant son joli minois. La Micra, c’est la chérie de nos compagnes. Coquine, câline, pratique, elle s’est taillée au fil des ans une réputation de séductrice à travers de nombreuses séries limitées. À peine portée sur les fonts baptismaux, la quatrième génération va être déclinée en version Lolita Lempicka dès le mois de mars.
Comparée à l’ancienne, elle voit sa longueur augmentée de 6 cm. En contrepartie, elle perd 2,5 cm sous la toise, ainsi que sa banquette coulissante, heureusement toujours repliable (60-40), sauf sur la version de base Visia. À l’image de la Twingo, elle s’est affranchie de quelques fantaisies de style qui lui donnaient un air espiègle. Entre autres, ses yeux globuleux et ses formes rebondies.
Commercialisée dans 160 pays, elle est du même coup devenue plus consensuelle au plan du style. Cette relative banalisation des formes va de pair avec la décision d’opter pour un moteur unique. Alors que l’ancienne Micra était disponible en berline trois portes ou cinq portes, essence et Diesel, ainsi qu’en découvrable, la nouvelle ne sera livrable qu’en cinq portes avec le seul bloc essence trois cylindres 80 ch, boîte mécanique ou CVT. En septembre, une version 1,2 l, trois cylindres, 98 ch, stop and start, 95 g de C02, viendra en renfort.
Nissan argue du fait que la part du Diesel reste faible dans le créneau des compactes citadines. Ce qui n’est pas tout à fait faux. Conclusion : ce sera le trois cylindres essence ou rien ! Tonique, il grimpe rapidement dans les tours. Mais Dieu qu’il est bruyant. Un problème lié à une insonorisation défectueuse. L’autre défaut concerne la boîte CVT (supplément de 1 000 euros). Chaque changement de rapport est ponctué de phénomènes de patinage désagréables.
Côté finition, on a vu mieux. Les plastiques durs de la planche de bord et des contre-portes trahissent une volonté de tirer les prix au maximum. Dommage, car globalement cette Micra est une voiture plaisante à conduire. Compacte, maniable, elle se faufile et se gare partout. C’est en vérité tout ce qu’on lui demande.
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