Si l’Alliance Renault-Nissan peut se vanter d’avoir commercialisé les deux premières berlines électriques de l’histoire moderne, la Leaf et la Zoe, le groupe Hyundai-Kia restera comme un précurseur en matière de crossover 100 % électrique.
Physiquement, le Kia e-Niro (garde au sol 155 mm) fait néanmoins davantage référence à une berline classique rehaussée qu’à un SUV, appellation adoptée par son cousin le Hyundai Kona (4,18 m), physiquement plus proche d’un Captur ou d’un 2008.
Kia ne s’en cache pas : c’est à une clientèle « familiale verte » que s’adresse le e-Niro. Sa longueur, 4,375 m, son empattement de 2,7 m, son habitabilité aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, ainsi que son volume de chargement (de 450 à 1 405 l) collent à la définition.
Pour d’évidentes questions de coût, le Hyundai Kona et le Kia Niro électriques partagent la même technologie : à savoir un moteur de 204 ch au couple généreux (395 Nm), associé à une batterie lithium-ion polymère de 64 kWh offrant une autonomie de 615 km en cycle urbain et de 455 km en cycle mixte (normes WLTP). La version la moins puissante, dotée d’une batterie de 39,2 kWh couplée à un moteur de 136 ch, se limite à 289 km, ce qui n’est déjà pas si mal.
Sur l’essentiel, confort de roulage, acoustique, présentation, réactivité, le e-Niro mérite la mention très bien. À l’instar de tous les véhicules électriques la puissance « gicle » dès qu’on enfonce la pédale d’accélérateur. La recherche de la performance stricto sensu n’est certes pas la vocation première du e-Niro, mais le fait de disposer d’une réserve conséquente renforce le sentiment de sécurité. Un sélecteur à quatre modes (Eco+, Eco, Confort, Sport) paramétrables permet de choisir son mode de conduite.
Le stress de la panne, talon d’Achille des véhicules électriques, est occulté par la présence sur l’écran tactile 7 ou 8 pouces d’un voyant permettant de contrôler le niveau de la batterie et, le cas échéant, de localiser une station de recharge. Deux précautions valent mieux qu’une.
À bord, les rappels de couleur bleue, teinte également présente sur la face avant « nez de tigre », contribuent à entretenir un climat apaisant. Le système d’urgence, le régulateur de vitesse adaptatif, l’alerte de vigilance et l’assistance en embouteillage, pour pallier toute défaillance de vigilance de la part du conducteur, constituent un pas supplémentaire vers la conduite autonome.
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