Entre mer et forêt, on ne présente plus la station huppée de la Côte d’Opale. Ses palaces, ses maisons d’architecte classées, son art de vivre qui mêle culture et pratique sportive. Et son Grand Hôtel****, dont le restaurant gastronomique, le Boko Baya, a pour chef un enfant du pays, Thomas Deligne.
Cave à vins vitrine, cheminée design, confort optimal et décoration de palace. Dans cette ambiance feutrée où rien n’est laissé au hasard, le chef Deligne mitonne une étonnante partition en 4, 5 ou 6 étapes. Voici un délectable bœuf fumé des Hauts-de-France rejoint sous la cloche par le céleri branche mariné au vinaigre de cidre sous une crème d’ail noir d’Arleux ; l’aimable butternut à la crème de châtaignes rôties, miel et pollen : le gâteau de cresson de Tilques, crevettes grises et vinaigre de cresson. Ou le délicat homard bleu cuit, tartare d’algues et bouillon iodé, avant la volaille de Licques marinée au genièvre et sa purée de lingots du Nord et endives rouges. Des cuissons millimétrées, du bon qui a de la niaque, du très bon même, servi par des produits irréprochables et une épatante mise en assiette. « Les produits de notre terroir m’inspirent et je reste proche de mes producteurs », souligne le chef.
Service qui ne ménage ni ses efforts ni ses sourires. On garde un peu de place pour le chariot des fromages signé Caseus. Et pour les desserts éblouissants : citron caviar, brioche au safran de la baie de Somme et glace brioche brûlée ; ou poires confites, faisselle, glace bergamote. Boko Baya a un bel avenir.
Menus à partir de 60 €. Fermé dimanche et lundi. (4, boulevard de la Canche, 62520 Le Touquet-Paris-Plage, tél. 03.21.06.88.88, legrandhotel-letouquet.fr)
DJ et médecin, Vincent Attalin a électrisé le passage de la flamme olympique à Montpellier
Spécial Vacances d’été
À bicyclette, en avant toute
Traditions carabines et crise de l’hôpital : une jeune radiologue se raconte dans un récit illustré
Une chirurgienne aux nombreux secrets victime d’un « homejacking » dans une mini-série