MARIE-AGNÈS GILLOT, avec son physique athlétique et son incroyable aura dynamique, illuminait la première pièce de cette soirée, « En Sol » (1975), chorégraphie un peu datée dans sa naïveté pittoresque. Éclatante de vitalité, et chic comme personne, Gillot, aux côtés de Florian Magnenet qui lui est si bien appariée physiquement, excelle dans le long et sublimement poétique pas de deux du « Concerto en sol » de Ravel.
« Triade » création mondiale en 2008 de Benjamin Millepied, réglée sur une musique originale de Nico Muhly, naguère assistant de Philip Glass, était dédiée à son maître Robbins par ce jeune et surdoué danseur et chorégraphe français. Cette courte pièce évoque par une danse très énergétique le marivaudage des poursuites et affrontements dans les rues de deux couples. Marie-Agnès Gillot et Lætitia Pujol y rivalisent de virtuosité et d’intelligence avec deux jeunes danseurs, Marc Moreau et Audric Bezard.
Dédiée par Robbins à Chopin, « In The Night » (1970), essence poétique des chorégraphies de Robbins, que ce magicien a tissé sur quatre « Nocturnes ». Peut-on rêver plus beaux couples que Nicolas Le Riche et Delphine Moussin, Agnès Letestu et Stéphane Bullion, Claire-Marie Osta et Benjamin Pech pour rendre justice à ce néoclassicisme quasi maniériste et à la science du mouvement exact de cette fascinante et inépuisable chorégraphie de la quête amoureuse à l’heure bleue ?
« The Concert, ou les malheurs de chacun », ballet comique (1956), convoque Chopin à nouveau, pour un délirant récital dans lequel le pianiste est la victime d’un public très indiscipliné. Superbe hommage !
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