AUTO - Opel Zafira

Vive l’ampleur !

Publié le 08/12/2011
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Crédit photo : A. WIERDEMANN

DANS LE GRADE le plus élevé, il n’est pas le plus ancien. Ce titre est dévolu au Scenic pour l’éternité. Mais il a ses fans, estimés à 2,2 millions depuis sa première apparition sur le marché en 1999. La nouvelle génération de Zafira, baptisée « Tourer » en hommage à l’Insignia break, a toutes les chances de prolonger ce pacte d’amitié et de fidélité.

Au plan du style, il y a un monde entre le Zafira et son successeur. Museau profilé, optiques en forme de boomerang, planche de bord coiffée d’un écran géant destiné à accueillir la navigation et la caméra de recul concrétisent cette rupture avec le passé, notamment en termes de style.

L’arrivée du Zafira Tourer ne met pas pour autant fin à la carrière de l’ancienne version, conservée au catalogue afin d’offrir un monospace plus accessible en prix et surtout moins encombrant. Dix-neuf centimètres séparent en effet les deux générations. Avec ses deux Zafira, épaulés par le Meriva (4,28 m), Opel est donc paré pour les grandes manœuvres familiales.

Pour des raisons essentiellement économiques et techniques, la marque allemande est restée fidèle aux portes classiques, lesquelles permettent néanmoins un accès aisé aux deux sièges d’appoint du rang 3.

Avec sa Flex-console coulissante, ses sièges qui disparaissent comme par enchantement dans le plancher, son toit panoramique, ses quatre, cinq ou sept places individuelles, le Zafira Tourer se prête de bonne grâce à tous les caprices de son propriétaire.

Technologie.

Pratique, ludique, il décline un ensemble de prestations dignes d’un haut de gamme. Il lit les panneaux de signalisation grâce à son « œil » situé dans le bloc rétroviseur, indique les distances à respecter, prévient les risques de collision via un avertisseur sonore ou visuel, ajuste ses phares en fonction du relief de la route en modifiant la hauteur du faisceau et passe des feux de croisement en feux de route – et inversement – automatiquement.

Malheureusement, cette débauche de technologie est douloureuse pour le portefeuille. Rien n’est gratuit dans ce bas monde. Dès que l’on cède à la tentation des options et des packs (cuir, sièges ergonomiques, visibilité, assistance, organizer, flexibilité, technology, driver 1, Driver 2 et OPC Line), la carte bleue a tendance à chauffer ! Rendons toutefois à César ce qui lui appartient, le Zafira Tourer de base (Enjoy) n’est pas avare en équipements.

D’entrée de jeu, il offre l’ESP, le contrôle de la traction, du couple et du freinage en courbe, l’assistance au freinage d’urgence, l’ESP (trajectoire), les fixations ISOFIX sur les deux sièges latéraux arrière de la deuxième rangée, l’ABS, la climatisation manuelle, le régulateur limiteur de vitesse, trois sièges individuels en rang 2, les vitres électriques avant-arrière, une radio CD MP3, les rétros électriques et dégivrants. Liste non exhaustive.

À bord, l’ambiance est plutôt agréable, le confort correct, l’ergonomie bien pensée et l’espace disponible suffisant. Sur route, les accélérations du 165 ch Diesel sont franches et la tenue de cap rassurante. Avec le 110 ch Diesel, voire avec le 130 ch, l’impression doit être différente. Car le Zafira Tourer a pris du poids. Ce qui est toujours un inconvénient à pleine charge, c’est-à-dire avec famille au grand complet et les bagages qui vont avec.

Globalement, le positif l’emporte néanmoins largement sur le négatif. Par rapport au Zafira deuxième génération, l’évolution est palpable. Le contraire eut été étonnant venant d’Opel, qui déploie de louables efforts pour offrir des produits attractifs esthétiquement accomplis.

JACQUES FRENE
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9055