Chouette. Déléguons, déléguons, déléguons, comme ça, nous aurons le temps de remplir DMP et autre VSM, activité à haute valeur médicale ajoutée, comme chacun sait, correspondant exactement à l’idée que l’on se fait en haut lieu du concept de « médecin généraliste », pivot du système de santé.
Dr Denis W
Il ne s’agit pas seulement d’un renouvellement d’ordonnance mais du suivi d’une pathologie chronique : on s’occupe aussi des dépistages et des soucis du patient ou de la patiente. Non, non, non, les pharmaciens ne savent pas faire, ils ont un autre métier, ils peuvent délivrer un produit en attendant la consultation avec le généraliste.
Dr Anne-Marie L
C’est la mort de la prévention. Le productivisme a tué la médecine générale. La solution était dans la consultation rémunérée, comme en Suisse, au prorata temporis, du moins pour celles qui dépassent les 20 minutes. Pour la Sécu, la médecine ne prendra pas en charge des patients mais des sociétaires.
Dr Philippe D
Le généraliste multitâche, omnidisponible, n’existe plus… La répartition/délégation des tâches est indispensable pour aller vers un système efficient et égalitaire sachant utiliser les compétences des différents soignants sur le terrain. Il ne faut pas uniformiser mais adapter en fonction du territoire. La rémunération doit être liée à la responsabilité et à l’engagement des acteurs.
Dr RX
Les médecins ont besoin qu’on les aide, pas qu’on démantèle leurs missions. Les médecins suisses embauchent en moyenne deux à trois personnes pour gérer tout ce qui n’est pas strictement médical. Ils ne distribuent pas leurs prérogatives dans une espèce de magma qu’on appelle « professionnels de santé ».
Dr Omar
Médecins maltraités, patients mal soignés. Ceux-ci n’auront plus le droit de se plaindre ensuite de la qualité dégradée des soins. Très douteux ce sondage qui va exactement dans les lignes gouvernementales actuelles.
Dr François Picot
Le pharmacien cumule les revenus de sa pharmacie qui tourne (très bien) sans sa présence puisqu’ils multiplient les vaccins, les tests Covid et la vente de produits non remboursés et de parapharmacie qui rapportent plus qu’une consultation de médecin. Désormais, ils sont autorisés par nos instances à faire de l’exercice illégal de la médecine au mépris de la législation puisque seuls les médecins sont autorisés à exercer la médecine… CQFD ! Il sera peut être utile, dans l’intérêt des patients, d’apprendre aux pharmaciens et infirmiers IPA que toutes les toux ne sont pas qu’une pharyngite, que les douleurs abdominales ne sont pas que des coliques, qu’un prurit n’est pas toujours un eczéma, que les pastilles, sirops et autres produits non remboursés peuvent être dangereux… – soit l’équivalent de 6 à 10 ans d’études supplémentaires – pour espérer ne jamais se trouver au tribunal pour faute professionnelle.
Dr Pierre D
C’est vous qui le dites
« Majorer les tarifs dans les déserts ? Il faut arrêter avec ces carottes »
Éditorial
Alerte aux déficits !
Débat
Faut-il réguler l’installation des seuls médecins en secteur 2 ?
Enquête flash : les médecins prêts à la grève pour la liberté d’installation