Courrier des lecteurs

Les fresques de la discorde

Publié le 04/02/2023
La Direction générale de l’offre de soins a fait parvenir aux agences régionales de santé une instruction pour organiser le retrait des fresques à caractère sexiste ou pornographique présentes au sein de certaines salles de garde.

Crédit photo : VOISIN/ PHANIE

Si on ôte les fresques, il restera les frasques.

Dr Bernard G

Certaines fresques – comme celles de l’hôpital Saint-Antoine – font partie intégrante de l’histoire des salles de garde. Pas sûr que les reliques grivoises de Pompéi auraient survécu à la pudibonderie de nos tartufes d’aujourd’hui… Ni que cette dictature de la bien-pensance ne finisse pas par desservir la cause qu’elle prétend défendre.

Dr François L

On ne peut plus rigoler en Macronie, c’est clair. Pour autant que je me souvienne, les filles s’amusaient autant que les garçons à contempler ces fresques. Qu’est-ce que l’administration vient faire dans les salles de garde ? Elle s’occupe, comme d’habitude, de ce qui ne la regarde pas. Le message est clair : « Travaille, même si tu es méprisé et mal payé, ferme-la, et surtout ne rigole pas ». L’humour est toujours très mal vu dans les régimes autoritaires. En effet, c’est un signe de liberté d’esprit.

Dr François P


Source : lequotidiendumedecin.fr