117 partenaires aussi divers que le CERN, la NASA ou le musée d'Orsay, plus de 400 expositions interactives, des collections d'œuvres d'art provenant de 1 000 musées du patrimoine mondial… Les chiffres qui accompagnent le projet « Once Upon a Try » et la mise en ligne du site « Google Arts and Culture » sont vertigineux.
Parmi les partenaires du projet, figurent de nombreuses institutions spécialisées dans la médecine ou son histoire : le musée d'histoire de la médecine, l'institut Pasteur, le Freud Museum de Londres ou encore l'Académie royale de médecine espagnole. Chacun a autorisé Google à numériser ses fonds documentaires.
Le géant de l'Internet de Moutain View entend « faire découvrir les inventions et les découvertes qui ont façonné le monde », selon les mots de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France en préambule d'une conférence de presse organisée ce jour à l'Académie des sciences à Paris. On trouvera ainsi pêle-mêle les clichés en haute définition pris par les « Rover » qui ont parcouru la surface de mars, mais aussi une exposition multimédia sur l'expédition Tara visant à évaluer les effets du réchauffement climatique sur l'Antarctique et dans le Pacifique. Certains documents sont totalement inédits, à l'image des lettres d’Albert Einstein au mathématicien français Élie Cartan récemment exhumées des archives de l'Académie des sciences.
Numérisation tous azimuts
Cette masse de textes et d’œuvres numérisées est organisée et hiérarchisée par thèmes, courants artistiques, événements historiques, etc. Elles peuvent être rassemblées dans des expositions virtuelles, bénéficiant alors d'explications textuelles et/ou audio. Les documents interactifs spécialement créés pour « Google Arts et Culture » adoptent des formes variées. Elles vont de la vidéo sur le Big Bang en réalité augmenté commentée par l'actrice Tilda Swinton à la visite de lieux historiques compatibles avec un casque de réalité virtuelle. Dans ce dernier cas, la numérisation des lieux a été réalisée par les équipes de Street View. C'est notamment ce qui a été fait dans les appartements privés de Louis Pasteur, dans le Grand collisionneur de hadrons du CERN ou à bord de la Station spatiale internationale… Des lieux normalement peu accessibles au grand public. Chaque utilisateur peut même constituer sa propre galerie de documents glanés dans les différentes collections.
Google Arts & Culture dispose également d'applications mobiles disponibles sur IOS et sur Android. Ces applications permettent plusieurs fonctionnalités supplémentaires : un accès plus facile à la réalité virtuelle via la visionneuse Google Cardboard, des recommandations quotidiennes, un traducteur automatique pour les textes et l'utilisation de la géolocalisation pour suggérer des lieux culturels et des expositions.
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