Fréquemment citée depuis quelques semaines parmi les favorites pour prendre la tête de liste de la République en Marche aux élections européennes, Agnès Buzyn devrait finalement rester au ministère de la Santé.
Invitée dimanche du Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, la ministre de la Santé a affirmé qu'elle ne « serait pas sur la liste ». « J'ai toujours dit que je suis venue en politique pour transformer le système de santé et améliorer les solidarités », a-t-elle souligné, trois jours après que sa collègue Nathalie Loiseau a dit être « prête » à mener la liste LREM en vue du scrutin du 26 mai.
« J'adore ce ministère »
À la question de savoir si elle resterait jusqu'à la fin du quinquennat à son poste, la ministre a répondu : « Je (le) souhaite. J'adore ce ministère. C'est le ministère de l'humain, c'est le ministère qui permet la cohésion sociale, c'est le ministère qui peut réparer les douleurs, les injustices et qui traite des vulnérabilités. »
« Je suis ravie que Nathalie Loiseau soit candidate, c'est une excellente ministre des Affaires européennes », a dit Agnès Buzyn. Interrogée sur les ambitions électorales qui lui étaient prêtées, elle a répondu avoir « simplement dit que les questions européennes étaient des questions majeures, d'avenir ». Avant d'ajouter : « Et je continue de le dire parce que le destin de la France est intimement lié au destin de l'Europe et à notre capacité à faire de l'Europe une Europe plus sociale, qui ne soit pas simplement un marché. »
Dans les colonnes de nos confrères du « Quotidien du Médecin », la ministre confie également avoir « voté pour le Président de la République en grande partie pour ses convictions européennes ». « Je continue à considérer que l'ambition qu'il porte notamment dans sa tribune aux Français et aux Européens est un magnifique projet sur lequel, d'une manière ou d'une autre, je m'engagerai », indique-t-elle.
Une chose est sûre : malgré les doutes, Agnès Buzyn sera bel et bien présente sur les bancs de l'Assemblée nationale cette semaine pour défendre son projet de loi de santé. Il faudra ensuite attendre l'annonce officielle de LREM — prévue d'ici la fin mars — pour définitivement tirer un trait sur la candidature de la ministre aux Européennes.
(Avec AFP)
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