Il s’est aussi dit opposé à l'obligation d'installation des médecins, estimant que « cela ne marche pas, quand on regarde comment ça fonctionne dans d’autres pays qui l'ont testé ».

Pas de non prise en charge mais un filtrage

Le ministre a tenu aussi à rassurer sur la prise en charge des patients cet été.
« Il n'y aura pas de non prise en charge. Il y a eu beaucoup de choses fausses qui ont été dites (...). Les gens seront pris en charge. Soit en téléphonant préalablement au Samu, c'est ce qu'on recommande puisque cela va permettre d'orienter les gens vers une prise en charge adaptée. Quand ils vont se présenter aux urgences, ils vont être vus par un personnel paramédical qui va pouvoir les orienter », a-t-il indiqué. 

« Si c'est un cas qui nécessite une prise en charge, nous avons nos équipes mobiles de réanimation qui vont les prendre en charge à la porte de l'hôpital pour les soigner et les amener vers l’hôpital », a poursuivi le ministre, qui va réunir les directeurs des Agences régionales de santé (ARS) dans la journée.

« Ce filtrage, c'est en fait un objectif de mieux prendre en charge les patients, dans une filière qui est plus adaptée à leur état », a encore dit M Braun. Le ministre de la Santé compte aussi sur l’éducation des patients.

Si les mesures qui vont découler de la mission flash sont prévues pour l’été, elles pourraient s’installer au-delà. « Toutes les mesures s'accompagnent d'une évaluation de leur efficacité pendant les trois mois d'été. Nous serons amenés à vérifier l'efficacité de ces mesures. Effectivement, si elles fonctionnent, si ça marche, on les prolongera », a expliqué le Dr Braun. 

(avec AFP)