Moins de trois semaines après les élections URPS, les syndicats de médecins libéraux semblent avoir mis de côté les querelles électorales. Rien de mieux pour retrouver l'union qu'un ennemi commun : la loi de Santé.
Les cinq principaux syndicats représentatifs (FMF, SML, Le Bloc, MG France et CSMF) se sont réunis ce matin à Paris pour mettre en place un plan d'action, à commencer par la journée de grève du 13 novembre opportunément surnommé Black Friday. Ils appellent donc tous les médecins à participer au blocage sanitaire à partir du vendredi, et aux actions qui suivront les jours d'après. Une manifestation est prévue devant l'Assemblée nationale le lundi 16, d'autres auront lieu au niveau national et régional, ainsi qu'une grève de la PDS jusqu'au moratoire sur la loi.
Dans un communiqué commun, les syndicats redisent leur intention de ne pas appliquer le tiers payant généralisé, "leur attachement à la médecine libérale, au libre choix du patient, à la préservation du secret médical, à la place centrale du patient dans le système de soins" et revendiquent "d'être les organisateurs de leurs
territoires de santé".
On savait déjà que les syndicats comptaient boycotter la Conférence nationale de santé que Manuel Valls a annoncé le 11 février, mais les représentants des médecins libéraux ne s'arrêtent pas là et organisent leurs propres Assises de la Médecine Libérale qui se tiendront ... le 11 février. Pour l'occasion les syndicats veulent continuer de travailler main dans la main pour définir les grands axes en vue de la négociation conventionnelle. Ils seront justement présentés lors de ses Assises de la Médecine Libérale
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