Comme autant de préfets, le passage de 22 à 13 régions va s’accompagner de la disparition de neuf postes de directeur général d’agence régionale de santé (ARS). C’est ce que le dernier conseil des ministres avant la trêve estivale a acté, ce vendredi. Ainsi, « dans chaque région fusionnée, il y aura l’an prochain un seul préfet de région, un seul recteur de région académique, un seul directeur d’agence régionale de santé et un seul directeur régional pour chaque réseau ministériel », indique le gouvernement dans le compte rendu du Conseil. Il est d’ailleurs précisé qu’issues des directions actuelles, « les futures directions régionales seront implantées sur les sites existants qui seront maintenus ».
Le gouvernement a également dévoilé, à l’occasion de ce conseil des ministres, le nom des capitales des nouvelles régions. S’il n’y a pas de surprise pour Lyon, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg, confirmées au rang de capitales régionales, Lille, Rouen et Dijon viennent quant à elles d’être désignées à ce titre. Il est toutefois important de noter que cette liste ne sera définitivement arrêtée qu’à l’automne 2016, le temps que les conseils régionaux issus des élections de décembre prochain donnent leur avis sur le sujet. Les six autres capitales sont celles des régions auxquelles la réforme ne touche pas.
Après deux burn-out, une chirurgienne décide de retourner la situation
La méthode de la Mutualité pour stopper 2,4 milliards d’euros de fraude sociale
Yannick Neuder lance un plan de lutte contre la désinformation en santé
À la mémoire de notre consœur et amie