Le secrétaire d'Etat Jean-Marie Le Guen a été rappelé à l'ordre pour avoir sous-évalué des biens immobiliers par la Haute autorité pour la transparence de la vie politique, qui a publié vendredi les déclarations de patrimoine des 32 ministres et secrétaires d'Etat. Médecine, le Dr Le Guen, chargé des Relations avec le Parlement depuis avril 2014, a eu droit à une observation particulière de la part de la Haute autorité. Elle a en effet annoncé avoir "relevé que les biens et droits immobiliers détenus par l'intéressé étaient évalués à des montants inférieurs aux prix constatés pour des biens comparables". Jean-Marie Le Guen, propriétaire de plusieurs biens immobiliers et assujetti à l'ISF, a finalement tenu compte de ces observations et revu à la hausse la valeur de son patrimoine. "Dans ma déclaration de patrimoine, j'ai choisi de reprendre l'estimation de celui-ci effectuée par la HATVP", a réagi le secrétaire d'Etat, dans un communiqué. "Personne ne peut donc parler de sous-estimation. La lecture de l'appréciation de la Haute autorité se suffit à elle-même", explique-t-il.
Créée après l'affaire Cahuzac, cette Haute autorité a publié sur son site les déclarations de patrimoine et d'intérêts des membres du gouvernement, conformément à la loi du 11 octobre 2013 sur la transparence. Dans cet exercice de transparence, ministres et secrétaires d'Etat indiquent la superficie et le prix des logements dont ils sont propriétaires, ainsi que les comptes, livrets ou assurances vie qu'ils détiennent, avec les montants au centime près, ainsi que les prêts qu'ils ont éventuellement contractés ou les oeuvres d'arts qu'ils possèdent.
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