Pays-Bas : Pays pionnier, il a ouvert ses premiers « espaces de consommation » il y a une vingtaine d’années. Il en existe maintenant une quarantaine. Le rôle du personnel médical est de "surveiller" la prise de drogue et de renseigner les patients « sur une consommation sécurisée » et sur les problèmes de santé liés à leur consommation.
Suisse : La Suisse fait partie des premiers pays européens à avoir lancé des programmes de substitution et de consommation de drogues sous surveillance médicale à la fin des années 1980. Elle a ouvert 14 salles de consommation.
Allemagne : Une modification de la législation sur les stupéfiants en 2000 a permis la création de « salles de consommation de drogues ». Elles sont ouvertes aux toxicomanes se droguant par intraveineuse ou inhalation. Six des 16 états régionaux en ont ouvert (Berlin, Hambourg, Hesse, Basse-Saxe, Rhénanie du Nord, Sarre). La Bavière débat actuellement de l’ouverture de ce type d’établissement.
Espagne : Des salles de consommation (par injection) fonctionnent à Madrid, Barcelone et Bilbao. La première a été ouverte à Madrid en 1999 dans un bidonville de banlieue.
Belgique : Le gouvernement a approuvé en 2007 la création à Liège d’un centre expérimental de distribution de diacétylmorphine à des toxicomanes chez qui les traitements de substitution, méthadone principalement, n’ont pas fonctionné. Le projet est soutenu financièrement par le gouvernement.
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