› Vos malades ont lu
ENVY
25 AU 31 MARS
UN PETIT aperçu de l’étrange en matière de natalité. Le septième numéro de l’hebdomadaire « Envy », nouveau venu du groupe « Marie-Claire » (désormais au prix de 1 euro), fait escale au Japon. Contrairement à la France, le pays est en mal de bébés. Si rien n’est fait pour augmenter sa natalité, il « pourrait passer de 127 à 100 millions d’habitants d’ici à 2050 », explique l’hebdo. Alors aux grands maux... les petits moyens, comme cette poupée fluorescente répondant au doux nom de Yotaro, spécialement conçue « pour aider les parents à élever leurs enfants ». Certaines entreprises encouragent même leurs employés à partir plus tôt pour tenter de concevoir un enfant. Il est vrai que les Japonais se marient tard, ne font pas d’enfants hors mariage, travaillent beaucoup et font peu l’amour. « Un couple sur quatre n’aurait pas de relations sexuelles », révèle « Envy ».
VOTRE BEAUTÉ
Avril
Du bon usage du calcium
« NOMBRE de femmes se gorgent de calcium mais ne l’emmagasinent pas ». Le mensuel « Votre Beauté » encourage ses lectrices à préserver leur capital osseux et leur donne les clefs du bon usage du calcium. Pas d’assimilation ni fixation sans vitamine D. S’il « est essentiel de manger régulièrement des jaunes d’uf et du poisson gras » et de s’exposer au moins 10 minutes par jour au soleil, cela ne suffit pas. Il faut aussi veiller à l’équilibre du régime alimentaire. L’acidose chronique provoquée par des excès réguliers de sel, de viande rouge et de céréales affinées peut être à l’origine d’une fuite importante de minéraux. « Confronté à un bain acide, le corps tente par tous les moyens de restaurer son équilibre en mobilisant les éléments alcalinisants à sa portée. Il va puiser dans les os du bicarbonate et du citrate, composés chimiques qui neutralisent à merveille l’acidité environnante », explique la revue. Chaque gramme de protéine animale absorbé entraîne la perte d’un milligramme de calcium. Le sel, l’autre ennemi du calcium, provoque sa fuite à raison de 6 mg par gramme de sel ingéré. L’acide phosphorique (E 338), présent dans les sodas à base de cola, a aussi des effets ravageurs sur l’os. En revanche, les végétaux alcalinisant tels que les abricots, les figues, les dattes ou le cresson et les carottes sont des alliés dans la lutte contre l’ostéoporose.
MARIE-FRANCE
25 avril
Les pieds comme les dents
« ON A DÉSORMAIS le réflexe de se faire contrôler les dents. Pour les pieds, ce n’est pas encore entré dans les murs, d’autant que bien des gens en ont honte », explique le podologue, Djamel Bouabib, dans « Marie-France ». Il faudrait montrer ses pieds une fois par an afin d’en vérifier la bonne santé, l’équilibre et la statique. Entre les Français et leurs pieds, ce n’est pas l’histoire d’amour : 64 % d’entre eux les trouvent moches et ne s’en préoccupent pas. Les lectrices du mensuel sont prévenues, « à 47 ans, 47 % des femmes ont mal aux pieds ». Certains pieds sont plus exposés que d’autres : un pied égyptien (gros orteil le plus long) ou un pied creux favorise l’apparition d’un hallux valgus ou oignon. « S’obstiner à trotter en talons trop hauts ou trop pointus accélère l’évolution », leur est-il aussi expliqué. Une chirurgie mini-invasive de l’ hallux valgus est aujourd’hui disponible. De même, les opérations percutanées sont possibles en cas d’orteils en griffe et de métatarsalgies. Un conseil de la revue : « Il faut contrôler sa vue si on a des problèmes de pied ». Des lunettes mal centrées entraînent une série de compensations des mandibules jusqu’aux pieds.
TOP SANTÉ
Avril
Antidouleurs, mode d’emploi
« NE PRENONS pas les antalgiques à la légère ! » Le magazine « Top santé » tente de guider ses lecteurs dans l’arsenal thérapeutique des antidouleurs désormais en accès libre. « Il existe déjà plus de deux cents produits composés à partir de trois molécules : l’aspirine, le paracétamol et l’ibuprofène », des médicaments « qu’on ne choisit pas au hasard et qu’on n’utilise pas n’importe comment ». Sous forme de questions/réponses courtes, trois spécialistes donnent un éclairage pertinent sur le mode d’action, la galénique, les génériques, les associations avec de la codéine ou de la caféine, et suggèrent quelques conseils d’utilisation. Paracétamol ou ibuprofène ? Ils expliquent que, au-delà de leurs effets spécifiques, le premier agissant uniquement sur la douleur, le second sur l’inflammation, « il existe surtout une différence d’habitude et de culture. En France, on utilise beaucoup le paracétamol, alors qu’aux États-Unis, l’ibuprofène arrive largement en tête. » Le premier soulage-t-il mieux que le second ? Leur efficacité est prouvée ; ensuite interviennent l’effet placebo (30 %) et la sensibilité de chacun. Et l’aspirine, alors ? Elle est « en perte de vitesse ». Depuis dix ans , « la consommation de paracétamol a plus que doublé, alors que celle de l’aspirine a diminué de moitié », du fait du risque d’effets secondaires et des nombreuses contre-indications.
SÉLECTION DU READER’S DIGEST
Avril
Laser à tout faire
« IL CORRIGE la vue, guérit les caries, élimine les poils, ce rayon saurait-il donc tout faire ? », interroge « Sélection du Reader’s Digest » . D’abord deux histoires de patientes, Nadine, 64 ans, et Marie, 82 ans, toutes deux atteintes d’un décollement de la rétine. La première a réagi tout de suite et a bénéficié d’un traitement laser qui lui a sauvé la vie ; la seconde a tergiversé et a dû subir une intervention plus longue avec un résultat imparfait. Ses fondements théoriques ont été posés par Albert Einstein lui-même dès 1917 mais il aura fallu attendre 1960 pour que l’Américain Théodore Maiman mette au point un appareil opérationnel. La première opération a lieu en 1961 lorsque le dermatologue Léon Goldman enlève pour la première fois un tatouage au laser. Aujourd’hui, le laser est utilisé en ophtalmologie, surtout en chirurgie réfractive, en dermatologie, en chirurgie dentaire, et il « est possible d’intervenir sur presque tous les organes creux via une fibre optique » et « même aller à l’intérieur du cerveau », s’enthousiasme la revue.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024