Si la chimiothérapie par voie sous-cutanée est plus simple et plus confortable, la plupart des principes actifs administrés, irritants et vésicants sont à l'origine de nécroses cutanées.
Pour contourner cet obstacle, des scientifiques français ont développé une nouvelle approche pour le paclitaxel, principe actif très utilisé. En le couplant à un polymère ayant une très forte affinité avec l’eau, ils ont réussi à obtenir un anticancéreux soluble, pouvant rapidement passer du tissu sous-cutané à la circulation sanguine, sans provoquer de toxicité au niveau de la peau. Il serait même plus efficace que le principe actif administré en intraveineux, selon des observations chez la souris. Une étape importante vers une prise en charge des patients à domicile, voire l’auto-administration des chimiothérapies.
A. Bordat et al, Journal of the American Chemical Society, 2022 DOI : 10.1021/jacs.2c04944
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024