C’est désormais, par sa taille, l’un des plus importants réseaux de cancérologie en France : le réseau Onco-Occitanie a vu le jour au début de l’année 2018. Sa création résulte de la fusion du réseau Oncomip (Midi-Pyrénées, basé à Toulouse) et du réseau OncoLR (Languedoc Roussillon, basé à Montpellier). Cette fusion est bien sûr consécutive à la réforme territoriale de 2015, qui a abouti à la création de la région Occitanie. « De manière logique, tous les réseaux de cancérologie en France doivent s’adapter à cette réforme. Le premier réseau fusionné en France a été celui de Nord Pas-de-Calais Picardie et nous sommes le deuxième », précise le Dr Éric Bauvin, qui devrait devenir le directeur du Réseau Onco-Occitanie. « Jusque-là, j’étais coordonnateur du réseau Oncomip et je dois attendre l’élection du nouveau conseil d’administration d’Onco-Occitanie pour être désigné », précise-t-il, en ajoutant que l’adresse de domiciliation du nouveau réseau, obligatoire sur un plan administratif, est Toulouse. « Mais on ne va pas faire déménager les gens de Montpellier pour les faire venir à Toulouse. Notre réseau va juste fonctionner avec deux antennes, qui vont s’efforcer de travailler en commun. C’est un défi intéressant car on se doit de garder une certaine proximité dans les 13 départements que recouvre désormais Onco-Occitanie », précise le Dr Bauvin.
Un déploiement des projets
Le volet médical d’Onco-Occitannie reprend les missions définies comme prioritaires par l’Agence régionale de santé (ARS) et les deux précédents réseaux : le déploiement du dossier communicant de cancérologie (DCC), la structuration des RCP de recours, l’évaluation et l’amélioration du dispositif d’annonce et de l’accès aux soins de support, l’appui de la politique de prévention du tabac et du sevrage tabagique et alcoolique, la coordination ville/hôpital, le déploiement des soins oncologiques de support, la recherche clinique et l’hématologie. « Pour l’instant, il s’agit d’une fusion administrative. Tout en maintenant ce qui existe, nous allons désormais prendre le temps de travailler ensemble et de comprendre les projets des uns et des autres. La mission d’un réseau de cancérologie est d’abord de mettre des outils à la disposition des professionnels dans les CHU, les centres de lutte contre le cancer (CLCC) mais aussi les centres hospitaliers (CH) et les cliniques. Par exemple, pendant des années, ce sont les réseaux qui ont diffusé les référentiels de bonnes pratiques établies à partir des recommandations nationales. Aujourd’hui, ce travail est mené par l’Inca mais, au départ, ce sont les réseaux qui l’ont assumé », indique le Dr Bauvin.
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