Incontestablement, l’étude britannique va dans le sens des recommandations actuelles du PNNS. Selon le Dr Boris Hansel (hôpital Bichat, Paris), elle présente trois éléments très intéressants. « Premièrement, la prévention persiste au-delà de 7 fruits et légumes par jour, la diminution du risque se poursuit sur les autres modèles. Deuxièmement, les bénéfices s’observent chez les personnes de poids normal, en surpoids et obèses. Enfin, la population choisie est représentative d’une population générale ».
En revanche, le lien causal n’est pas établi. « On sait que dans la relation fruits/légumes et comorbidité, il existe un nombre de facteurs confondants importants. Comme l’alcool ou le poisson, insiste le Dr Hansel, ce sont des marqueurs de mode de vie, des indicateurs de l’attention que les personnes portent à leur santé, qui empêche d’établir un lien de causalité ». « Il n’en reste pas moins vrai que c’est une très belle étude au plan méthodologique et que le message est bon ». Dans une volonté de simplification, on préconise 5 fruits et légumes par jour, mais la répartition doit être en faveur des légumes, tout simplement en raison de l’apport glucidique des fruits.
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