Le glucose est considéré comme un carburant du cancer, la consommation de ce sucre étant augmentée dans de nombreuses tumeurs. Or un autre sucre, le mannose, est capté par le même récepteur que le glucose et interfère avec le métabolisme de ce dernier. Il pourrait donc à la fois ralentir la croissance des cancers et potentialiser l'effet des chimiothérapies, suggère une étude préclinique (in vitro et chez la souris) publiée dans « Nature ».
Un taux peu élevé d'une enzyme appelée phosphomannose isomérase (PMI) est associée à une meilleure sensibilité au mannose et pourrait servir de biomarqueur de la réponse. Alors que le mannose, peu cher et bien toléré, est utilisé en prévention des cystites, les auteurs rappellent qu'avant de le recommander aux patients, il est nécessaire d'attendre les essais cliniques à venir sous peu.
P.Gonzalez et al. Nature, publié le 21 novembre 2018. https://doi.org/10.1038/s41586-018-0729-3
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