En vogue auprès de certains patients atteints de cancer, l’idée du jeûne fait suite à la publication, en 2012, d’une étude* montrant que des souris (porteuses de tumeurs induites par des cellules tumorales) privées d’alimentation à plusieurs reprises pendant 48 à 60 heures (les apports en eau restant conservés) avaient une diminution de croissance de cellules tumorales aussi efficace que la chimiothérapie. Par ailleurs, le jeûne combiné à la chimiothérapie était plus efficace que la chimiothérapie seule. D’autres études réalisées ont montré que le jeûne induisait une diminution des effets délétères de la chimiothérapie. « Le jeûne pourrait améliorer la tolérance de certaines chimiothérapies. Il faut, toutefois, attendre, les résultats d’études en cours et évaluer systématiquement l’état nutritionnel avant de pouvoir le mettre en place au moment des chimiothérapies. En attendant, il faut accompagner le patient et éviter notamment la dénutrition et la sarcopénie », indique Emmanuel Heuzé, diététicien-nutrionniste, service oncologie médicale HEGP (Paris).
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